Captain Harlock
Démocratie Participative
19 novembre 2018
Distribution de triangles roses inopinée.
Un élu de Bourg-en-Bresse et son compagnon ont été pris à partie alors qu’ils allaient faire leurs courses.
Une « tornade ». C’est ainsi qu’un conseiller municipal (PS) de Bourg-en-Bresse, Raphaël Duret, a décrit sa rencontre samedi matin avec des gilets jaunes, positionnés sur un rond-point. Alors qu’il se rendait dans un hypermarché en voiture avec son compagnon, des manifestants ont tenté de les bloquer au niveau d’un rond point d’accès au centre commercial.
« On ne savait pas trop quoi faire », a déclaré l’élu à La voix de l’Ain. « Ils ont essayé de nous arracher de nos places, un cauchemar, on n’a rien compris ! »
« J’ai entendu certains manifestants dire, ‘je le reconnais, c’est un pédé' », raconte Raphaël Duret. « A partir de là, ils nous ont menacés ». Face aux insultes, deux policiers sont intervenus. « Ils ont dû m’accompagner pour me faire sortir du secteur en sécurité car j’ai reçu des menaces de mort. »
« J’ai eu Raphaël Duret au téléphone ce matin qui m’a indiqué son intention de porter plainte et qui m’a dit: ‘on a été pris à partie comme d’autres mais on a eu un peu plus à partir du moment où ils ont su qu’on était gay' », explique à l’AFP le maire PS de Bourg-en-Bresse, Jean-François Debat. Il dénonce des « bavures d’un certain nombre de gilets jaunes ». Selon lui, d’autres véhicules ont été dégradés à ce barrage et des propos racistes auraient été tenus sur un autre.
Rien. Absolument rien ne saurait justifier ces actes odieux.
Chaque insulte, chaque agression homophobe est une injure à notre pacte républicain.
Solidarité avec les victimes.
Confiance en nos enquêteurs qui feront toute la lumière sur ces faits.https://t.co/EWshn9ORF3— Christophe Castaner (@CCastaner) 18 novembre 2018
Ce mouvement est décidément composé des parties saines de la population.