Leutnant
Démocratie Participative
30 avril 2024
Porte de Bourgogne où les gobelins pululent
La belle ville de Pierre Hurmic est un endroit paradisiaque pour les algériens.
Un policier se promenait en civil, avec sa nièce d’un an et demi dans une poussette, mercredi entre 8h30 et 9h00, quand il a entendu «des cris de femmes et des cris de voyous» près de l’arrêt de tram Porte de Bourgogne à Bordeaux, située à deux pas des lieux de l’attaque au couteau survenue début avril. «Je suis arrivée en trombe en confiant ma poussette à une femme. Deux mineurs isolés de type nord africains envoyaient des vélos sur la voie de tram pour l’empêcher de passer. Personne ne bougeait sauf deux femmes et l’un des deux s’approchait de l’une d’elles pour la taper.» Ni une ni deux, le policier en civil décline sa fonction et les somme d’arrêter. En vain.
«Il s’approchait trop près d’elle agressivement. Je n’ai pas attendu qu’il termine ce qu’il voulait faire. Il y a un temps pour le dialogue et un temps pour l’intervention», explique l’agent de la police nationale qui n’a pas hésité à en venir aux mains pour dérouter les deux individus. Ces derniers se sont enfuis en apercevant des agents de Transports Bordeaux Métropole arrivés en renfort, suivis de la police nationale de Bordeaux. Mais la violence de ces deux individus n’avait pas été échaudée par cette première altercation. «Alors que la police nationale arrivait, ils me faisaient des grands gestes en me désignant et en mimant un égorgement», se rappelle ainsi Arthur*.
La police elle dit on est violent, mais si on la croise on l’égorge
Des menaces suivies d’effets quelques minutes plus tard. Alors que le policier en civil avait repris sa route pour conduire sa nièce chez son assistante maternelle, les deux individus sont revenus à la charge, à 150 mètres de la porte de Bourgogne. L’un d’eux tenait un long couteau de cuisine en main. Tirant la poussette en arrière pour la placer derrière lui et protéger l’enfant, le policier a alors immédiatement dégainé son arme de service et mis en joue ses agresseurs en leur intimant d’obtempérer. «J’avais l’impression qu’il essayait de se rapprocher de ma nièce dans la poussette. Heureusement qu’il a arrêté d’avancer, parce que j’aurais tiré», assume Arthur*, qui a porté plainte dans les heures qui ont suivi. Un jour d’ITT lui a été prescrit. Bien que sous le choc face à la violence de ces deux altercations, l’enfant est saine et sauve.
Intervenu par «sens du service» et «ras-le-bol de toutes ces agressions», le jeune policier civil se dit inquiet pour la sécurité de la famille de son frère à laquelle il était venu rendre visite. La mère de l’enfant, elle aussi, est traumatisée par «ces coups de couteau» qui se multiplient dans son quartier. «Elle n’est pas bien et elle a été chamboulée», exprime le frère de l’intéressée et beau-frère d’Arthur. Avant d’ajouter : «S’il n’avait pas eu son arme de service, cela aurait pu se terminer en drame. Aujourd’hui, faire preuve de courage pour défendre autrui peut mener à la mort. Dans un pays civilisé comme le nôtre, c’est extrêmement perturbant.»
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Arrêté et placé en garde à vue par la police nationale de Bordeaux à 9h30 ce mercredi-là, le porteur du couteau est un Algérien qui se présente comme mineur. «Connu des autorités espagnoles sous un alias avec la même date de naissance», il est arrivé en France il y a un peu plus d’un mois, indique au Figaro le parquet de Bordeaux. Durant ses auditions, l’individu a reconnu qu’il était armé d’un couteau pour «venger son comparse» – qui serait «son frère» – de la première altercation avec le policier en civil. Il a été déféré au ministère public, jeudi, pour «violences» aggravées par la préméditation caractérisée par son retour sur les lieux et l’agression d’une personne dépositaire de l’autorité publique dont il ne pouvait ignorer la qualité car Arthur l’avait déclinée avant d’intervenir.
Inconnu de la justice jusqu’à cet événement et mineur, l’individu a été placé sous contrôle judiciaire avec l’obligation de respecter son placement en centre éducatif fermé jusqu’à sa présentation à un tribunal pour enfant, le 9 juin. Il a néanmoins pris la fuite, rejoignant son comparse en cavale, à l’issue de sa présentation au ministère public. Un mandat d’arrêt a été émis contre lui. Celui qu’il présente comme «son frère» n’a pas non plus été retrouvé.
Hélas, la plupart des Français n’ont pas le droit d’avoir d’armes pour se défendre, parce que c’est raciste et contre les droits de l’homme.
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