Capitaine Harlock
Démocratie Participative
16 novembre 2017
Twitter vient de lancer une nouvelle chasse aux sorcières contre les nationalistes américains.
Le Monde :
C’est un petit rond bleu avec un « v » au milieu : sur Twitter, ce petit badge signifie qu’un compte a été « vérifié », et qu’il est bien ce qu’il prétend être. Initialement attribués par Twitter de manière discrétionnaire, principalement aux élus, artistes et journalistes, les petits badges bleus se sont multipliés depuis 2016, lorsque le réseau social a permis à tous ses utilisateurs de demander eux-mêmes leur « vérification ».
Ce 15 novembre, Twitter a annoncé la suspension des nouvelles vérifications, et une remise à plat du système qui est encore à l’étude. « La vérification a longtemps été perçue comme un soutien. Nous avons donné aux comptes vérifiés une visibilité bien meilleure sur notre service qui a accru cette perception. Nous aurions dû nous pencher sur ce problème plus tôt, mais nous ne l’avons pas considéré avec suffisamment d’urgence. »
Première conséquence : plusieurs membres célèbres de l’extrême droite américaine, qui disposaient d’un compte vérifié, ont perdu leur petit rond bleu. C’est notamment le cas de Jason Kessler, l’organisateur de la manifestation d’extrême droite à Charlottesville en août qui avait provoqué d’importantes violences, ou de Richard Spencer, l’une des grandes figures de l’« alt-right » américaine.
Ces suppressions ont été accueillies avec circonspection par les militants de la gauche américaine, plusieurs notant que ces comptes enfreignent régulièrement les règles du réseau social, appellent à la haine et devraient donc être supprimés plutôt que « dé-vérifiés ».
Rappelons d’emblée que les USA sont « structurellement racistes » et que les racistes blancs dominent le système.
De prime abord, pour nous en Europe, il n’y a rien de véritablement nouveau. Nous vivons déjà dans un système de type soviétique et toutes les plateformes numériques sont déjà massivement surveillées par l’état qui cible tous les individus jugés déviants ou idéologiquement suspects. Ce qui se résume, pour l’essentiel, aux nationalistes.
Même quand vous respectez la loi sur les armes, votre seule orientation politique suffit pour que la police débarque chez vous à six heures du matin afin de vous les confisquer.
Aux USA, jusqu’à la victoire de Donald Trump, le système faisait encore semblant de respecter le Premier Amendement de constitution américaine, laquelle garantit la liberté d’expression. Mais avec l’élection de Trump, les juifs et les marxistes ont été totalement pris de court. Ils utilisent donc des contre-mesures asymétriques dont ils pensaient pouvoir se passer pour détruire l’Amérique blanche, contrairement à l’Europe qui a depuis 1945 mis en place diverses mesures pour s’assurer que les idées (((démocratiques))) ne soient jamais remises en cause.
La spécifité américaine vient du fait que le système mobilise les entreprises juives de la Silicon Valley pour opérer la traque politique plutôt que les administrations gouvernementales.
Dans le cas de Twitter, cela a un coût énorme : la perte de la neutralité de l’entreprise. Rappelez-vous que contrairement à la France ou à l’Allemagne, les USA sont présidés par un candidat populiste et qu’à ce titre, cibler de la sorte les nationalistes blancs revient à déclarer la guerre, indirectement, à des millions d’électeurs de Trump. Donc le coût en termes de marketting, bien que calculé, est énorme. La pastille bleue n’est plus un simple outil de « vérification », mais de caution politique.
Bien sûr, les communistes, les nègres et les juifs demandent maintenant la censure totale des utilisateurs, comme en Europe.