Captain Harlock
Démocratie Participative
12 octobre 2019
Les juifs ont décidé de jeter dans l’affaire kurde toutes leurs forces de soutien, réservant pour la suite, contre l’Iran, leurs forces d’engagement direct.
Les « réservistes de Tsahal », rien de moins, ont appelé Netanyahu à soutenir l’insurrection kurde.
En réalité, il s’agit d’une simple mise en scène de l’appareil politico-militaire israélien, Netanyahu ne pouvant pas ouvertement contredire la décision de Trump vis-à-vis duquel il s’est trop engagé pour oser une critique frontale.
Alliance :
«Nous, Israéliens et Juifs, ne devons pas rester les bras croisés lorsque nous voyons une autre nation abandonnée sans défense, par ses alliés»,pouvait on lire sur la pétition en ligne lancée par le major Yair Fink. « Nous nous souvenons très bien du sang de notre peuple, de ce qui se passe lorsque les nations du monde abandonnent le destin d’un peuple. »
La pétition, signée par des dizaines de réservistes de rangs allant de capitaine à lieutenant-colonel, était adressée au Premier ministre et ministre de la Défense, Benjamin Netanyahu, et au chef d’état-major des FDI, le lieutenant-général. Aviv Kochavi.
La lettre a été envoyée peu de temps avant que le Premier ministre lui-même n’annonce son intention de soutenir les Kurdes.
La pétition appelait Israël à fournir de la nourriture, des vêtements, des médicaments, des renseignements et une assistance militaire aux Kurdes du nord de la Syrie.
[…]Brett McGurk, des analystes et des experts en Israël ont averti que cette décision aurait des conséquences importantes pour le peuple juif.
Mais l’État islamique n’est pas la principale préoccupation après le retrait des troupes américaines. C’est l’Iran et ses tentatives constantes d’enraciner ses forces en Syrie – une menace importante à laquelle Israël continue de faire face.
Faite par des officiers supérieurs situés en dessous du rang de général – ce qui aurait engagé l’état-major – cette « pétition » n’est rien moins que l’annonce la plus directe possible, sauf une déclaration de guerre, de l’engagement des juifs aux côtés de l’insurrection marxiste kurde.
Il y a encore un an, les juifs auraient regardé les kurdes mourir.
Depuis, la dynamique au Moyen-Orient a radicalement changé. Les juifs ont acquis la certitude que Trump refusera de sacrifier des soldats américains pour le peuple élu dans un conflit d’anéantissement contre l’Iran.
Sans le front kurde soutenu par les ploutocraties occidentales, les juifs perdraient toute profondeur stratégique au Moyen-Orient et seraient contraints de se battre à leurs frontières.
En quelques semaines, les acquis de 20 ans de guerre menée par les USA pour le compte de la juiverie seraient perdus.
Ce qui m’amène à dire :
Erdogan, s’il te plait, saigne ces larbins des juifs.
Les juifs doivent remplacer au pied levé leurs auxiliaires d’Amérique du Nord par ceux qui sont immédiatement disponibles : les rebelles antifas du « Rojava » kurde.
Israël veut maintenir un abcès de fixation dans le nord syrien qui soit de nature à tenir le doigt américain coincé dans la porte régionale en espérant que Trump soit battu en 2020.
Suite à la promesse du Trocadéro, ce samedi matin. Quelques uns des #Hashtags qu’il faut, s’il vous plaît, et d’urgence, diffuser : #SanctionTurkey #TurkeyIsATerrorState #TurkeyOutOfNATO #KurdishResistance #ErdoganWarCriminal #erdogan_ISIS_leader pic.twitter.com/lztwqePwVd
— Bernard-Henri Lévy (@BHL) October 12, 2019
Aujourd’hui, deux manifestations de soutien aux Kurdes à Paris (d’autres dans bcp de villes):
– 11h30 Esplanade des droits de l’homme au Trocadéro.
-14h place de la République
Ils furent là avec nous contre Daech.
Soyons là pour eux quand ils sont sous les bombes d’Erdogan.— Raphael Glucksmann (@rglucks1) October 12, 2019
Et si jamais vous avez des doutes sur le double jeu de la juiverie.
Puisque manifestement l’extrême droite a un problème avec cette classe, j’invite ces élèves et leurs accompagnateurs à venir découvrir le Parlement européen et les principes universalistes qu’on y défend. Contre des gens comme Julien Odoul. Car notre France n’est pas la sienne. pic.twitter.com/J2G74QQn3y
— Raphael Glucksmann (@rglucks1) October 12, 2019
L’offensive des turcs sert conjoncturellement nos intérêts en ce qu’elle précipite le départ des Alliés du Moyen-Orient.
Il ne s’agit pas d’aimer les turcs, les salafistes ou Erdogan : il s’agit d’extraire par tous les moyens nos fils blancs du Moyen-Orient et de laisser la juiverie s’y noyer seule.
Cela nous permettra de refocaliser nos efforts sur notre théâtre racial intérieur, c’est-à-dire contre l’ennemi sémite judéo-musulman.