Sigmar Polaris
Démocratie Participative
04 octobre 2020
La Suède a été battue à plate couture par la Belgique.
CNews :
Pour la première fois en Europe, une femme trans accède à un gouvernement. Une petite révolution dans la communauté LGBT+.
Petra de Sutter, 57 ans, fait partie du gouvernement belge fraîchement nommé, alors que le pays n’était plus dirigé depuis plus d’un an et demi. Députée européenne depuis un an, elle a donc dû quitter le Parlement pour devenir vice-première ministre de Belgique. Elle aura également la charge des entreprises publiques et de l’administration publique.
«Je suis incroyablement reconnaissante de la confiance que j’ai reçue de mon parti. La nuit dernière j’ai reçu le feu vert pour participer à un nouveau gouvernement. Maintenant, je vais faire tout mon possible pour relancer notre pays et travailler à un nouveau futur pour tous les Belges avec ce gouvernement», a twitté Petra de Sutter jeudi.
Très appréciée de ses collègues au Parlement européen, la nouvelle vice-première ministre sera regrettée du côté de Bruxelles, où elle siégeait à la direction de la Commission du Marché intérieur et de la protection des consommateurs. Mais c’est bien pour ses combats pour les droits des femmes et des personnes LGBT+ qu’elle s’est fait connaître, et bien au-delà des frontières belges.
Petra de Sutter est gynécologue de profession, ses travaux dans le domaine et sa connaissance sur la fertilité étant connus dans le monde entier. Elle s’engage aussi sur les sujets de santé sexuelle, notamment pour ce qui est des personnes trans dont elle est devenue une icône.
Le choix du nouveau Premier ministre Alexander de Croo de la nommer à un tel poste de responsabilité ne surprend pas en Belgique. Car en 2011 déjà, le pays avait à sa tête un chef de gouvernement ouvertement homosexuel, en la personne d’Elio di Rupo. C’était là encore une première en Europe.
Di Rupo est connu pour ses penchants envers les jeunes garçons.
Aussi loufoque que fût Laurent Louis, sa qualité de député belge lui avait permis de compulser de nombreux rapports de police au sujet de Di Rupo, ancien premier ministre belge. La diversité des témoins – chefs d’entreprise, adolescentes, jeunes hommes, voisins témoins d’allers et venues suspectes en compagnie de mineurs, cadavre d’un mignon retrouvé mort , etc. – et la variété des lieux ne plaide pas pour l’affabulation d’un ou deux marginaux.
Sans parler de l’Affaire Dutroux dans les années 90, du nom de ce petit rabatteur qui fût livré à l’opinion publique pour couvrir un gigantesque réseau de trafic d’enfants impliquant les élites belges, monarchie comprise.