Leutnant
Démocratie Participative
24 février 2020
Une belle romance belge.
Dhnet.be :
Mohamed D. a écopé de 8 ans de prison ferme par le tribunal correctionnel pour de multiples faits violents sur Maryline et Martine. Mohamed a été arrêté à l’audience.
À 57 ans, Mohammed est déjà grandement connu des autorités judiciaires. Issu du grand banditisme, il a été condamné par la cour d’assises du Hainaut en 1988 pour des faits de prises d’otage et braquages. Pendant 27 ans, Mohammed a connu l’obscurité d’une cellule de prison. En 2010, Mohammed est de nouveau condamné à quatre ans de prison par la Cour d’appel de Mons pour des vols avec violence.
Consommateur avéré de cocaïne, Mohammed semblait s’être finalement rangé du bon côté. C’était sans compter sur sa rencontre avec Maryline. Les deux personnes se fréquentent. Pour Mohammed, ce n’est purement que physique d’autant plus que Maryline lui « fait pitié » et que « il a du mal à lui dire non quand elle demande à le voir »… alors que Maryline pense vivre de son côté une belle histoire d’amour.
L’histoire va pourtant très vite se transformer en cauchemar pour elle. Maryline est victime de coups par Mohammed, lorsque ce dernier est sous l’influence de cocaïne. « Il se transforme dès qu’il prend un rail », explique le ministère public.
Lors de son jugement, Mohammed, qui a seulement reconnu avoir détruit le logement de Maryline, a été reconnu coupable des trop nombreuses scènes de coups, mais également de plusieurs extorsions, du véhicule de son ex à sa carte de banque… mais aussi du viol de Martine, une amie de Maryline, qu’il voyait en cachette.
Le ministère public a requis une peine de 5 ans de prison ferme pour Mohammed D. Me Jean-Pierre Deprez, avocat de Mohammed, a plaidé une peine de travail autonome. Ce lundi, lors de son jugement, le tribunal a décidé d’infliger une peine de 8 ans de prison ferme à Mohamed. Vu la hauteur de la peine et la crainte de voir Mohamed tenter d’échapper à la prison, son arrestation immédiate a été requise et ordonnée.
La défense a déjà exprimé sa volonté de faire appel de la décision.
Plus de trente années derrière les barreaux aux frais des Belges, l’immigration est une chance pour la Belgique.