La rédaction
Démocratie Participative
11 juillet 2022
Gros scoop.
Macron est vendu aux multinationales apatrides.
Je suis choqué.
C’est un véritable scandale sur Emmanuel Macron qui vient de sortir.
Des documents montrent comment, alors ministre de l’économie, il a travaillé en secret pour servir les intérêts de la société Uber, qui tentait d’imposer une dérégulation du marché.
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Les enquêtes menées par le Contorsium international des journalistes d’investigation (ICIJ) à partir de documents transmis au Guardian sont tout simplement édifiantes, en de nombreux points.
Quelques articles pour comprendre :
(2/9)— Salomé Saqué (@salomesaque) July 10, 2022
Cette enquête du Monde raconte des rendez-vous secrets, des « deals » établis dans l’ombre et c’est à peine croyable.
« Les « Uber Files » montrent à quel point Emmanuel Macron a été, à Bercy, plus qu’un soutien, quasiment un partenaire. »
(3/9)https://t.co/sy2l7WlanM— Salomé Saqué (@salomesaque) July 10, 2022
« Un ministre qui suggère à Uber de transmettre des amendements « clés en main » à des députés amis ; un ministre qu’Uber France n’hésite pas à solliciter en cas de perquisition dans ses locaux ; un ministre qui « s’excuse presque » de l’entrée en vigueur de la loi Thévenoud »
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« E. Macron a-t-il agi de concert avec les entreprises de VTC, en coulisses, pour assouplir drastiquement la réglementation ? (…) un message du 20 janvier 2015, envoyé par le lobbyiste Mark MacGann à ses collègues, laisse peu de place au doute »
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Au-delà du scandale qui touche directement le président, ce sont des révélations glaçantes sur les méthodes de l’entreprise Uber qui fait passer du lobbying pour de l’information.
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Ici, par exemple, @lemondefr montre comment Uber a payé des économistes pour réaliser des études sur mesure, ou prendre sa défense dans les médias.
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https://t.co/4Z7nCABv79— Salomé Saqué (@salomesaque) July 10, 2022
Ce n’est pas tout. Uber « passe en force pour s’implanter à l’étranger, ignore les règlementations (…), travaille avec une banque russe sous sanctions, offre des cadeaux à des hommes politiques, instrumentalise ses chauffeurs, lorsqu’elle n’en fait pas des boucs émissaires. »
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« Une multinationale qui semble utiliser la violence comme arme de communication et cherche à échapper à l’impôt » selon @franceinfo.
Bref, on a pas fini d’en entendre parler.
En attendant, je vous conseille vivement d’aller lire tous ces articles.
(9/9)https://t.co/6YPCgE2cOl— Salomé Saqué (@salomesaque) July 10, 2022
Je serais surpris si la population s’y intéresse sérieusement.
Les gens riaient quand Macron organisait de violentes soirées homosexuelles avec des noirs déguisés en femmes à l’Élysée, je n’imagine qu’une histoire de papiers soulève les foules.
Évidemment, le type avec lequel Macron organisait tout ça secrètement est un juif.
Mais le plus remarquable est que l’ex-banquier de Rothschild, alors âgé de 37 ans, a déclaré à Uber qu’il avait conclu un accord favorable à Uber avec un gouvernement socialiste amèrement divisé. Cet accord semble avoir impliqué la fermeture par la société de la Silicon Valley de son service sans licence le plus controversé en échange de règles nettement plus légères pour un autre service.
Les messages dressent le portrait d’un politicien qui s’est montré, du moins au début, exceptionnellement conciliant envers Uber. « Merci cher Travis », a écrit le ministre de l’économie, de l’industrie et des affaires numériques au cofondateur de l’entreprise, Travis Kalanick, dans un échange de courriels fin 2014. « Restons en contact et progressons ensemble. Cordialement, Emmanuel. »
Le futur président était apparemment timide à l’idée de consigner ses rencontres en personne avec Kalanick dans son agenda public : sur les quatre révélées par la fuite, une seule, à Davos en janvier 2016, semble avoir jamais été rendue publique. En coulisses, cependant, les dossiers suggèrent que lui et ses assistants faisaient ce qu’ils pouvaient pour faciliter la vie d’Uber en France.
Encore le (((hasard))).
Que le deal ait notamment négocié à Davos, sous la supervision de Klaus Schwab, n’a rien d’étonnant.
L’hyperclasse veut instaurer le turbo capitalisme pour elle et l’ultra communisme pour la plèbe.
Tout se déroule comme prévu, ou presque.