La rédaction
Démocratie Participative
05 novembre 2022
Voici le résumé factuel de la situation :
Il y a quelque chose d’ambigu, voire d’illogique, dans cette décision du Bureau de l’Assemblée nationale à l’encontre du député RN Grégoire de Fournas. #Thread
— Charles Sapin (@csapin) November 4, 2022
Pour motiver sa demande de sanction, il retient comme motif la «manifestation troublant l’ordre, ou qui provoque une scène tumultueuse» dans l’hémicycle. Il aurait pu retenir au contraire la «mise en cause personnelle qui interpelle un député[…]» également prévu au règlement.
— Charles Sapin (@csapin) November 4, 2022
Sauf que dans ce cas, l’accusation en racisme tombe. Ses propos, « qu’ils retournent en Afrique », peuvent être qualifiés d’insupportables, de choquant, de xénophobes… mais c’est de l’ordre du subjectif. Et surtout, l’hémicycle en a vu d’autres.
— Charles Sapin (@csapin) November 4, 2022
Là où ça devient illogique, c’est du coup dans la sanction retenue : censure avec quinze jours d’exclusion. La plus grave. N’ayant connu qu’un seul précédent depuis 1958.
— Charles Sapin (@csapin) November 4, 2022
Une sanction exemplaire, justifiée si le caractère raciste de la sortie du député avait été caractérisé par le bureau de l’Assemblée. Ce qu’il n’a pas fait.
— Charles Sapin (@csapin) November 4, 2022
Pour résumé, le bureau de l’Assemblée donne droit aux arguments du député RN qui nie avoir interpelé le député LFI. Mais, dans le même temps, le sanctionne comme s’il l’avait fait. Curieux.
— Charles Sapin (@csapin) November 4, 2022
C’est un putsch parlementaire fomenté par les marxistes et les macronistes pour interdire de facto à l’Assemblée toute opposition à l’immigration clandestine en simple application de la loi en vigueur.
La vermine mélenchoniste ne sent plus pisser.
Elle croit avoir carte blanche depuis 24 heures.
Le député RN @gdefournas sanctionné : « Nous considérons qu’il n’est plus possible que les séances de l’Assemblée nationale puissent être présidées par des vice-présidents issus du Rassemblement national », affirme @mbompard (LFI).#DirectAN pic.twitter.com/LLW2rxYmBt
— LCP (@LCP) November 4, 2022
🚨 DEHORS ! @gdefournas est escorté vers la sortie de l’Assemblée. Le racisme n’a pas sa place dans notre République. #JeSoutiensCarlos pic.twitter.com/zjyHbfn0Eo
— Paul Vannier (@PaulVannierFI) November 4, 2022
Marine Le Pen est larguée et pense certainement retourner à son train train d’ici quelques jours, mais la dynamique est lancée.
Interdire aux députés de mettre les pieds à l’Assemblée s’ils refusent de s’aligner sur les diktats de l’oligarchie est la plus sérieuse attaque menée contre les institutions du régime républicain par le régime lui-même.
C’est un sabordage en règle.
Les partis putschistes ne savent ce qu’ils viennent d’enclencher. La masse d’électeurs révoltés contre l’immigration n’a pas perdu une miette de cette déclaration de guerre qui leur est faite à travers le député Fournas. S’ils pensent circonscrire leur opération de terreur à un parlementaire pour avoir le dernier mot, ils vont être déçus.
Puisque les élections apparaissent pour ce qu’elles sont, du théâtre pour les naïfs, le cheminement logique va se poursuivre.
Ces bâtards de rouges agités par le pouvoir cosmopolite ne fermeront pas leurs gueules tant qu’ils n’auront pas été écrasés par les fascistes. Il faut que ce soit clair dans la tête de tout le monde.
Il n’y a plus de compromis possible.
Cela n’aura lieu que dans le cadre d’une guerre civile. Quand on parle de guerre civile, les gens pensent à des violences interethniques. En réalité, la guerre civile aura pour principale cible l’ensemble de l’oligarchie sans-frontiériste et ses relais d’extrême-gauche.
Nous avons besoin de chaos, partout, pour que cette guerre civile se matérialise.
Le chaos n’est pas l’anarchie, ni le nihilisme, c’est la phase de destruction qui purifie les causes du désordre et de l’injustice avant l’avènement d’un ordre nouveau. Il est aussi inévitable, nécessaire que salutaire.
C’est ce chaos que les forces de l’injustice au pouvoir redoutent.
Le chaos libère, c’est le parti du chaos qu’il faut prendre avant que les polarités nouvelles ne se constituent.