Via Breiz Atao
Démocratie Participative
23 février 2017
C’est une timide avancée mais elle est symbolique. L’Autriche a fait un pas vers la mise en oeuvre de la préférence nationale pour l’emploi.
France Info TV (source) :
C’est du jamais-vu dans l’Union européenne, l’Autriche veut appliquer la préférence nationale avec une incitation pour les entreprises : les baisses de charges. Les cotisations patronales seront réduites de moitié pendant trois ans pour tout recrutement d’un chômeur ou d’un salarié en reconversion. La mesure s’applique aux Autrichiens ou aux étrangers, mais seulement s’ils travaillent déjà en Autriche. Pas de prime donc si la main-d’œuvre est recrutée ailleurs en Europe.
Naturellement, les extra-européens devraient être immédiatement exclus de toutes les entreprises, pour les rares d’entre eux qui ne vivent pas du parasitisme social offert par l’état-providence. Ainsi, des Européens pourraient être pénalisés mais des afro-musulmans.
Malgré cela, la direction générale demeure la bonne.
Le gouvernement se défend de faire de la discrimination. « Cela est complètement conforme avec nos idées européennes », assure Chrisitan Kern, chancelier autrichien. Pourtant le chômage est faible en Autriche : moins de 6%. Mais le gouvernement a noté qu’entre 2013 et 2015, ce sont surtout les étrangers, européens ou non, qui ont bénéficié de créations de postes quand les Autrichiens en perdaient 26 700. La prime aux embauches locales est donc saluée par les syndicats.
Précisons que l’actuel gouvernement est social-démocrate et n’a donc aucun lien avec le FPÖ national-populaire. Il y a peu de chance que les autres partis socialistes occidentaux ne protestent : ils savent que pour conserver l’attention des masses, ils doivent faire ce qu’elles veulent. C’est-à-dire du nationalisme. Tout en continuer de dénigrer les nationalistes.
Dans une certaine mesure, les socialistes autrichiens sont paraissent un peu moins idiots que la plupart de leurs comparses ouest-européens.