Leutnant
Démocratie Participative
08 juillet 2917
Vous apprécierez la beurette enceinte en string dans ce clip du maître
Un génie de l’art français incompris est une nouvelle fois victime du racisme structurel.
Détenus pour des faits d’extorsion, Aronstrong a tenté de s’évader du tribunal d’Évry et d’un commissariat.
En 2012, il était le rappeur d’Epinay-sous-Sénart qui monte. Nekfeu, un poids lourd du hip-hop, venait même de poser un couplet sur un de ses titres. Mais depuis, au lieu d’enchaîner les titres, Aronstrong multiplie les comparutions au tribunal avec 13 mentions à son casier et dort en prison. Ce mercredi, le rappeur de 28 ans était jugé devant le tribunal correctionnel d’Évry pour deux tentatives d’évasions en récidive à Évry et à Courcouronnes.
Condamné à 4 ans de prison dont 18 mois avec sursis pour extorsion mais aussi à 4 mois pour recel d’escroquerie, il avait déjà tenté de s’évader du commissariat de Créteil le 14 avril dernier. Le 22 mai, il est conduit au tribunal de grande instance d’Évry pour statuer sur un éventuel retrait de sa semi-liberté. Mais dans le bureau et bien que menotté, il se lève et court vers la porte. Il est immédiatement rattrapé par l’escorte. «C’était sur un coup de tête, explique-t-il à la barre. J’ai perdu le contrôle. Je voyais le soleil, il y avait du vent dehors. Je me disais que j’étais parti pour plusieurs années de prison. Je pensais à ma famille, mon fils.»
Le 6 juin 2017, il est extrait de Fleury-Mérogis pour être entendu dans les locaux de la sûreté départementale à Courcouronnes. Mais au moment où les policiers lui enlèvent les menottes, le détenu les bouscule et se met à courir. Cette fois, il parvient à sortir du bâtiment, escalade une grille et se retrouve sur un parking. Il rentre dans une voiture et demande au conducteur de rouler. Les policiers qui l’ont poursuivi stoppent le véhicule et mettent fin à sa courte cavale.
«La tentation était trop grande, reconnaît le rappeur. Tout le monde a besoin d’évasion, de prendre l’air.» «Oui, moi aussi, mais je n’ai pas été condamnée à faire de la prison», lui rétorque la présidente du tribunal. L’avocat de la défense rappelle que son client n’avait pu voir son fils de 2 ans et demi durant sa détention. «Je ressentais un manque. J’avais du mal à accepter ma peine au début. Maintenant, je vois ma famille, mon fils, au parloir.» Le tribunal l’a condamné à 6 mois et 8 mois de prison ferme pour ces deux tentatives de fuite.
Le nègre s’enfuit d’abord et pense ensuite aux conséquences. Comme à peu près pour tout durant sa vie. Et Dieu sait que les mâles nègres se soucient de leur progéniture.