Captain Harlock
Démocratie Participative
06 décembre 2019
L’art dégénéré, excroissance de la spéculation juive.
La foire Art Basel Miami a vendu ce jeudi une œuvre plutôt insolite, une (vraie) banane et son bout de papier collant, pour la somme de 120,000 dollars.
Que faire avec 120,000 dollars ? Une personne, sans doute fan de Maurizio Cattelan, s’est offert ce jeudi une œuvre de l’artiste italien. Elle s’intitule «Comedian» et était exposée à l’Art Basel de Miami, une déclinaison de la manifestation d’art contemporain bâloise, qui se tient également à Hong Kong.
L’œuvre est composée d’une banane achetée dans une épicerie de Miami et d’un morceau de ruban adhésif, rapporte CNN sur son site. La galerie précise de son côté qu’il existe trois éditions de la création de Cattelan, toutes proposées à la vente. Deux ont trouvé preneur, la dernière se chiffre à 150,000 dollars.
Avant la vente, Emmanuel Perrotin, fondateur de la galerie, avait déclaré à CNN que les bananes étaient «un symbole du commerce mondial, un double sens, ainsi qu’un moyen classique d’humour», ajoutant que l’artiste transformait les objets banals en «véhicules à la fois de plaisir et de critique».
Selon la galerie Perrotin, l’artiste a eu cette idée pour la première fois il y a un an. « À l’époque, Cattelan pensait à une sculpture en forme de banane. Chaque fois qu’il voyageait, il apportait une banane et l’accrochait dans sa chambre d’hôtel pour s’inspirer. » Il réalisa plusieurs modèles, notamment en résine et en bronze avant de revenir finalement à l’idée de départ: une vraie banane.
Est-ce de l’art éphémère? En tout cas, aucune instruction ne dit ce qu’il faut faire lorsque le fruit commencera à se décomposer…
En ça comme sur tout le reste, Adolf Hitler avait raison sur toute la ligne.