La rédaction
Démocratie Participative
03 février 2024
Vincent s’était adressé récemment à ses soutiens via son site officiel. Il a quitté la Grande-Bretagne, un pays sinistre, sans avenir et dirigé d’une main de fer par les juifs. Il est déjà en France !
Le Monde :
L’Ecosse a remis vendredi 2 février à la France le militant négationniste et néonazi multi-condamné Vincent Reynouard, arrêté en novembre 2022. Il a été mis en examen à Paris puis remis en liberté sous contrôle judiciaire, a appris l’Agence France-Presse de sources proches du dossier.
L’une des deux sources proches du dossier a indiqué que M. Reynouard, dont l’extradition avait été autorisée le 12 octobre par l’Ecosse, avait été emmené en avion vers la France vendredi en milieu de journée.
Il a ensuite été présenté à un magistrat instructeur parisien qui l’a mis en examen pour « négation de crimes de guerre », « contestation de crimes contre l’humanité » et « provocation à la haine », puis placé sous contrôle judiciaire, d’après la seconde source qui a expliqué que les peines prévues pour ces infractions ne prévoyaient pas de détention.
Il n’y a pas de détention préventive prévue pour les délits de presse, c’est qu’ils veulent dire.
Recherché par les autorités françaises dans des enquêtes en cours, Vincent Reynouard, 54 ans, avait fui en Ecosse où il vivait sous une fausse identité, jusqu’à son arrestation dans la région d’Anstruther, un petit port de pêche situé au nord d’Édimbourg.
Egalement demandé par la France pour plusieurs condamnations prononcées en son absence – sa dernière, six mois de prison ferme, remonte à janvier 2021, pour une vidéo publiée en 2019 dans laquelle il nie la réalité de la Shoah –, Vincent Reynouard peut faire opposition à ces condamnations qui ne sont donc pas exécutoires.
Personnellement, je ne vois pas l’intérêt de faire durer ces procédures en faisant appel. Autant aller en prison les purger avant de repartir dans un pays complètement libre de toute influence juive.
Il y a plusieurs options.
Sa traque, pilotée par l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine (OCLCH), avait commencé en août 2020 quand un tag « Reynouard a raison » avait été retrouvé sur le mémorial d’Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), un village dont la population a été massacrée par la division SS Das Reich le 10 juin 1944.
Dans plusieurs vidéos diffusées sur internet, Vincent Reynouard, qui s’était opposé à son extradition, avait remis en cause ce massacre. En octobre, le shérif écossais Christopher Dickson avait estimé que ces vidéos étaient « au-delà de ce qui est tolérable dans notre société », autorisant son extradition.
La vérité est très mal tolérée par les démocraties.
Si la loi britannique ne prévoit pas d’incrimination pour négationnisme, le juge avait estimé que les faits reprochés à Vincent Reynouard à savoir la « banalisation publique d’un crime de guerre » et la « contestation publique de l’existence de crimes contre l’humanité commis pendant la seconde guerre mondiale », tombaient sous le coup de la loi sur les communications (Communications Act).
Ces tribunaux juifs ne pourront pas le détenir éternellement. La débauche de moyens employés pour le faire extrader va accoucher, au mieux, de quelques années de prison, puis le héros sera à nouveau libre et bien mieux préparé.
Pour les juifs, la jubilation va céder le pas à l’abattement. C’est encore plus vrai dans le nouveau climat mondial, résolument antisémite.
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