Captain Harlock
Démocratie Participative
06 octobre 2020
Marine Le Pen mérite d’arriver 4ème le soir du premier tour en 2022.
Vraiment.
Marine Le Pen a estimé, mardi 6 octobre, que les propos d’Eric Zemmour sur les mineurs isolés, pour lesquels il est poursuivi devant la justice, étaient « évidemment excessifs ». Mais la présidente du Rassemblement national s’est aussi demandé s’il méritait pour autant « d’être traîné devant un tribunal ».
Le polémiste, déjà condamné pour injure et provocation à la haine, a déclaré sur CNews la semaine dernière que « tous » les migrants mineurs étaient « voleurs », « assassins » et « violeurs ». Ces termes sont « évidemment excessifs » mais « est-ce que ça mérite d’être traîné devant un tribunal ? », a demandé Marine Le Pen sur RTL. Plusieurs départements, dont la Loire-Atlantique, le Gers ou les Landes, ont annoncé avoir porté plainte contre Eric Zemmour.
Nul besoin de Zemmour pour constater que ces clandestins mineurs sont des adultes qui violent, volent et assassinent.
Marine Le Pen en est arrivée à nous sortir le couplet des profs de gauche, « mais y’en a des biens ! ».
C’est extraordinaire. Même quand on attend plus rien de cette épave, elle arrive encore à nous décevoir.
Marine Le Pen a plaidé le droit d’Eric Zemmour à la liberté d’expression. « La liberté d’expression, selon la cour européenne des Droits de l’homme [dont Marine Le Pen voudrait sortir la France], c’est la liberté de choquer, c’est même la liberté de blesser. (…) S’il s’agit de prôner la liberté d’être d’accord avec vous, ça ne s’appelle pas la liberté d’expression, ça s’appelle le début d’une dictature. »
« Chacun est libre d’être choqué par le propos d’Eric Zemmour (…). Jamais un groupe entier n’est constitué de violeurs, de voleurs ou d’assassins. Mais il est sûr en revanche que je ne voudrais pas que cela cache le problème essentiel, qui est celui des mineurs étrangers isolés, qui sont un vecteur incontestablement d’insécurité », a insisté la dirigeante d’extrême droite.
Je résume : Marine Le Pen insiste pour incarner la voix de la modération sur le thème de l’immigration mais tient à regretter les petits déboires de Zemmour « au nom de la liberté d’expression ».
La même Marine Le Pen qui affectait il y a deux semaines de faire connaître toute sa satisfaction à l’annonce de l’emprisonnement de l’écrivain Hervé Ryssen par les juifs.
Expliquez-moi : pourquoi Marine Le Pen s’enthousiasme quand un écrivain nationaliste est jeté en prison par les juifs puis se lamente quand Eric Zemmour risque de prendre un mois de prison avec sursis et une contravention pour des propos totalement banals sur l’immigration clandestine ?
Elle aurait d’ailleurs très bien pu déclarer la même chose dans le cas Ryssen. « Ces propos sont évidemment excessifs mais est-ce que ça mérite d’être traîné devant un tribunal ? ».
Mais non.
C’est la double peine.
Cette horrible femme profite de la polémique pour se situer à la gauche de Darmanin tout en nous enfonçant lorsqu’un véritable opposant est jeté en prison. Dans la foulée, elle rappelle qu’elle défend le droit des juifs à pouvoir dire ce qu’ils veulent en France.
Cette sinistre reptation de l’alcoolo-tabagique lui a valu une seule réponse de la presse : « la dirigeante d’extrême-droite a déclaré que XXXXX ».
Je n’en peux plus.
Cette calamité doit dégager.