La rédaction
Démocratie Participative
03 mai 2024
Après la mort tragique de Matisse et la vive émotion qui a saisi la France, Darmanin a pris le taureau par les cornes et annoncé la dissolution d’une organisation lyonnaise composée d’hommes blancs.
Si cela ne résout pas tout, c’est un message de fermeté bienvenu après le drame de Châteauroux.
BFMTV :
Après l’annonce de l’ouverture d’une procédure de dissolution à son encontre, le groupuscule identitaire lyonnais Les Remparts a réagi, dénonçant notamment une « décision arbitraire qui viole les libertés fondamentales » et appelant au « soutien ».
Ils estiment ne rien avoir à se reprocher. Les dirigeants du groupuscule d’ultradroite lyonnais Les Remparts ont réagi ce jeudi 2 mai à l’ouverture d’une procédure de dissolution lancée à l’encontre de leur organisation par le ministère de l’Intérieur, dénonçant notamment une « décision arbitraire qui viole les libertés fondamentales » et une « persécution des patriotes et des identitaires ».
« Ce mercredi 1er mai, 3 policiers nous ont officiellement notifié l’intention du gouvernement d’engager la dissolution de notre groupe les Remparts », indiquent-ils dans un communiqué publié sur Facebook.
Deux motifs sont évoqués par le groupuscule comme étant utilisés par le gouvernement pour entamer cette procédure de dissolution. Il leur seraient notamment reprochés de « promouvoir un discours homophobe et anti-LGBT » et une « incitation à la haine ». Des accusations qu’ils nient.
« Nous travaillons actuellement avec l’ASLA (« Association de soutien aux lanceurs d’alerte », proche de l’extrême droite, NDLR) pour étudier les possibilités de contester cette décision arbitraire », précise Les Remparts, appelant leurs sympathisants à les « soutenir ».
Selon les informations de BFM Lyon, le dossier de dissolution a cherché à répertorier toutes les actions ou campagne de communication des remparts qui revêtaient un caractère xénophobe, islamophobe et homophobe.
La participation de certains membres du groupuscule à des actions violentes à Romans-sur-Isère (Drôme) suite à la mort de Thomas, un adolescent de 16 ans poignardé lors d’un bal à Crépol, ou encore à l’attaque d’une conférence sur la Palestine dans le Vieux Lyon en novembre, font aussi valeur de preuve dans ce dossier.
J’ignore si des membres des Remparts ont attaqué cette conférence sur la Palestine, auquel cas, ce n’était pas une bonne idée. Et surtout, ça n’a pas dissuadé les juifs de les traiter comme des palestiniens.
Comme nous nageons dans l’arbitraire le plus total, cette dissolution a toutes les chances de réussir. Les seules dissolutions qui échouent sont celles des organisations d’ultra-gauche.
Là, le Conseil d’État est extrêmement pointilleux à propos du respect du droit d’association.
VICTOIRE !
Le Conseil d’état annule le décret de dissolution des Soulèvements de la Terre ! On ne dissout pas un soulèvement. Ce n’est que le début. @lessoulevements pic.twitter.com/wdiGkaoaRZ— Cerveaux non disponibles (@CerveauxNon) November 9, 2023
Ces dissolutions sont devenues la règle, à un point tel qu’en réalité la liberté d’association politique est de facto interdite pour les hommes blancs qui refusent de baisser les yeux.
Il y a cependant bien des moyens de s’organiser parallèlement.
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