Apparaissant à la télévision, l’activiste controversé Brenton Tarrant est bien victime de torture en détention (défenseurs des droits humains)

Captain Harlock
Démocratie Participative
24 août 2020

 

L’activiste controversé d’origine australienne Brenton Tarrant est apparu pour la première fois devant les caméras depuis le début de son procès en Nouvelle-Zélande. Brenton Tarrant est en effet accusé d’avoir pris à partie les membres de deux centres de propagande et de recrutement djihadistes connus pour leurs liens avec l’attentat de Charlie Hebdo.

De nombreux observateurs ont expliqué cet incident par la lassitude de l’opinion publique occidentale suite aux nombreuses attaques terroristes commises par des migrants musulmans contre des Occidentaux ainsi que par leur implication dans l’augmentation spectaculaire des crimes et délits en Europe. Notamment des viols et des meurtres, à l’instar de l’assassinat de Philippe Monguillot à Bayonne il y a quelques semaines ou du double assassinat de Romans-sur-Isère en avril 2020 par un djihadiste soudanais.

Ce qui a le plus choqué, c’est l’état de santé de Brenton Tarrant, visiblement soumis à des conditions de détention incompatibles avec les droits de l’homme.

Il est admis que l’activiste subit des mesures de détention reconnues comme relevant de la torture, notamment un placement à l’isolement complet et une sous-alimentation chronique. Brenton Tarrant est aussi interdit par le régime socialiste néo-zélandais de s’exprimer et d’échanger avec l’extérieur.

Cette atteinte flagrante à la dignité d’un détenu interroge gravement à l’heure où le régime en place en Nouvelle-Zélande veut arrêter et interner la population dans des camps militaires selon les déclarations les plus récentes du Vice-premier ministre néo-zélandais.

Des défenseurs des droits humains ont appelé le régime d’Auckland à respecter les normes internationales de la détention, tout particulièrement dans le cas d’un militant politique comme M. Tarrant. Ils ont exigé que soit rétabli un régime de détention compatible avec les standards démocratiques. Ils ont aussi rappelé que la détention n’est pas une réponse satisfaisante pour résoudre les graves problèmes politiques et les injustices sociales que connaît la Nouvelle-Zélande. Ils ont également déploré l’impunité dont bénéficient les partisans du terrorisme musulman dans le pays.