Captain Harlock
Démocratie Participative
13 juin 2018
Lavinia Woodward est l’archétype de la princesse aryenne libérée de la Charia Blanche
J’ai toujours dit ici que chaque Aryen devait devenir un chevalier blanc ayant pour tâche de garantir aux femmes blanches le droit d’être des putes intégrales.
Lavinia Woodward, une jeune étudiante en chirurgie de 25 ans, s’en était prise en décembre 2016 à son petit ami, Thomas Fairclough, qu’elle avait rencontré via l’application Tinder. Une dispute avait dégénéré entre eux après une soirée trop arrosée pour la jeune fille, entre alcool et cocaïne. L’homme, conscient que l’état de sa petite amie se dégradait dangereusement, avait voulu prévenir la mère de celle-ci.
Lavinia Woodward, en pleine crise, avait alors poignardé plusieurs fois son compagnon avec un couteau à pain au niveau de la jambe avant de lui jeter un ordinateur portable, un verre et un pot de confiture au visage.
J’avais probablement oublié de préciser que, parmi les devoirs du chevalier blanc, figurait celui de se faire dégueuler dessus et d’accepter de mourir pour sauver la traînée au service de laquelle il se trouve.
C’est un devoir d’autant plus impératif que toute la société démocratique est rongée par une misogynie institutionnalisée.
En général, ce genre d’infraction entraîne inévitablement une peine d’emprisonnement. Si la jeune femme avait reconnu les faits et plaidé coupable, elle avait eu le soutien de son université.
En effet, l’université d’Oxford était venue à sa rescousse pour mettre en avant ses compétences « hors du commun », comme le racontait en mai dernier The Guardian. Car à son âge, elle a déjà publié plusieurs articles dans des revues médicales, et s’adonne a des activités d’étudiants qui sont normalement plus âgés qu’elle. Son ambition était, à terme, de guérir les maladies cardiaques et l’hypertension. Bref, la jeune femme, 24 ans à l’époque des faits, était une étoile en devenir dans son domaine. Certains proches parlaient même d’un futur Prix Nobel !
Tellement que l’appui de l’université avait fait pencher la décision du juge Ian Pringle en sa faveur. Ce dernier avait, à l’époque, émis l’idée qu’il pourrait prendre une « décision exceptionnelle » et que la jeune femme pourrait être épargnée de cette privation de liberté en raison de son brillant dossier scolaire. « Il me semble que la prison serait une solution trop sévère pour cette jeune femme tellement talentueuse si elle l’empêche de poursuivre sa brillante carrière », avait déclaré le juge en mai dernier.
Il va sans dire qu’un homme qui tente d’assassiner quelqu’un alors qu’il est complètement camé et hystérique devrait aller en prison, surtout s’il est brillant et puissant puisque, par définition, il est un modèle.
Il est donc normal, pour les femmes oppressées, d’être dispensées de ce genre de traitement. Ce serait ajouter de l’injustice à l’injustice.
Ses avocats avaient en plus mis en avant « une vie troublée ». La jeune femme aurait été victime de violences de la part d’un de ses anciens compagnons. « Elle a vu un conseiller, ce n’est pas une option privilégiée que lui donne la justice », avaient-ils déclaré. « C’est seulement un juge qui lui donne une chance de prouver qui elle est. »
Elle avait toutefois fait plusieurs fois appel devant la Cour d’appel de Londres afin de réduire sa peine ou pouvoir la remplacer par une amende. Cependant, les trois juges viennent de rejeter une dernière fois sa demande, argumentant que la peine était déjà « compatissante ». « Cette infraction était grave. Elle a frappé le plaignant plus d’une fois avec un couteau à pain dentelé, le blessant à la jambe et aux doigts. Ses arguments ont tous été pris en compte par le juge. Mais nous rejetons celui selon lequel l’affaire aurait pu faire l’objet d’une amende ou d’une libération conditionnelle ».
Une femme occidentale libérée sait toujours être rebelle jusqu’au bout, quitte à refuser de payer une amende à son bourreau.
Lavinia a démontré toutes les qualités d’une femme moderne.
Et elle a continué son chemin.
Selon le DailyMail, la jeune femme, qui se fait maintenant appeler Clemie Woodward, a refait sa vie avec le fils d’un milliardaire russe. Elle aurait aussi suivi une cure de désintoxication et mis ses études entre parenthèses.
Autre point important à intégrer pour le chevalier blanc : admettre que lorsque sa princesse a choisi de se faire tirer par un homme plus riche, il doit la remercier de savoir rester libre.
« Restons amis, ce serait tellement bête que l’on ne se voit plus »
Et s’il nourrit encore un sentiment de jalousie, s’excuser en offrant au nouveau couple un cadeau de valeur.
Pour ceux des Aryens qui ne souhaitent pas être des chevaliers blancs, il leur reste la voie de Conan le Barbare, c’est-à-dire celle de la #ChariaBlancheToutDeSuite.