Leutnant
Démocratie Participative
19 février 2020
Une nouvelle boomeuse victime du karma générationnel.
Actu17 :
Un adolescent de 17 ans a été interpellé puis mis en examen avant d’être placé en détention provisoire à Angers (Maine-et-Loire). Il est accusé d’avoir violé une femme de 62 ans en pleine rue, sous la menace d’une arme.
Les faits se sont produits le 31 janvier dernier au matin. Une femme de 62 ans qui faisait de la marche sportive à l’étang Saint-Nicolas d’Angers, dans le quartier de Belle-Beille d’Angers, vers 08h30, s’est rendue compte qu’elle était suivie par un individu. Elle a alors accéléré le pas pour tenter de lui échapper explique Ouest-France.
L’homme a rattrapé la sexagénaire et l’a violée en la menaçant avec une arme, tout en étant particulièrement violent avec la victime. Deux étudiantes âgées de 20 ans ont vu ce qu’il se passait et ont tenté de porter secours à cette femme, en s’interposant. L’agresseur les a frappées au visage avant de prendre la fuite.
Une enquête a alors été ouverte par la police et les techniciens de la police scientifique sont parvenus à isoler d’ADN de l’agresseur. Ce dernier n’était pas présent dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg).
Dans le même temps, une procédure d’identification a été lancée à Interpol, une organisation internationale créée en 1923 dans le but de promouvoir la coopération policière internationale. Les résultats de cette recherche n’ont pas non plus apporté de résultats.
Les enquêteurs ont donc compris qu’il allait falloir retrouver le mis en cause par d’autres moyens et notamment par sa description, deux personnes en plus de la victime l’ayant aperçu. Des patrouilles régulières ont été mises en place dans le parc de l’étang Saint-Nicolas où les faits se sont déroulés.
Ce travail de recherches a porté ses fruits puisqu’un suspect correspondant à la description du violeur a été interpellé ce dimanche matin vers 09h15. L’homme était en train de suivre une femme qui promenait son chien. Une fois au commissariat, les deux étudiantes qui avaient été frappées par le mis en cause le 31 janvier, l’ont reconnu.
Le suspect, un mineur de nationalité guinéenne âgé de 17 ans et non accompagné, arrivé en France en 2018, a été placé en garde à vue. Déféré, il a été mis en examen ce mardi pour viol avant d’être placé en détention provisoire.
Que ferait-on sans le vivre ensemble.