Leutnant
Démocratie Participative
15 juillet 2022
A Amiens, le 14 juillet était festif.
14-Juillet tragique à Amiens où un homme d’une vingtaine d’années a été tué, poignardé volontairement selon les premières constatations policières.
Les faits se sont déroulés vers 23h30 place René-Goblet, dans le centre-ville, à quelques dizaines de mètres de l’antenne de police située rue des Otages.
De source policière, le suspect est un homme de nationalité libyenne, âgé de 25 ans, qui était fortement éméché au moment de son interpellation. Il est inconnu des services de police.
On ignore, à ce stade, quels étaient les motifs exacts de l’agression. Reste que la victime, Wassim Rebei, s’est écroulée alors que des personnes se trouvant sur place, dont un homme se présentant comme son frère, parvenaient à maîtriser l’agresseur en attendant l’arrivée de la police.
Un rabza de moins
Malgré l’arrivée des secours (Samu et sapeurs-pompiers) qui ont tenté de réanimer le jeune homme, lui aussi de nationalité étrangère, en l’occurrence tunisienne, ce dernier décédait sur place. L’homme interpellé était en état d’ivresse, il a été emmené au commissariat pour y être placé en garde à vue avant un passage dans la case cellule de dégrisement. Les policiers se sont, à nouveau, rendus sur place, ce vendredi matin, ainsi qu’un membre du parquet d’Amiens. On ignore si le secteur est pourvu de caméras de videoprotection qui auraient pu filmer le drame.
L’autopsie de la victime a également eu lieu ce matin. Contacté, le parquet d’Amiens indique que la victime est bien décédée des suites d’une blessure par arme blanche, « en l’occurrence un unique coup de couteau au niveau du thorax ». Une arme blanche qui a été retrouvée sur place. « L’enquête a été confiée à la sûreté départementale et se poursuit. Les auditions en cours permettront de déterminer les circonstances de commission des faits », poursuit le parquet qui communiquera ultérieurement sur les suites de l’enquête et de la garde à vue.
Un homme qui passait à vélo, en rentrant du travail, peu de temps après l’agression, explique qu’il a vu les secours s’affairer autour de la victime jusqu’à minuit passé. « Le jeune homme était allongé place René-Goblet mais il aurait peut-être été poignardé à proximité du square Saint-Denis. J’ai entendu dire qu’il avait perdu beaucoup de sang », nous confie-t-il, encore choqué quelques heures après le drame.
Selon des proches de la victime, contactés, le motif de l’agression serait motivé par le fait que Wassim Rebei aurait refusé de donner son téléphone portable. « On a appris la terrible nouvelle jeudi soir, nous dormions tous quand un de nos voisins est venu nous réveiller, raconte Priscilla, la belle-sœur de la victime qui vit à Zarzis. Wassim avait appelé sa maman dans la journée pour lui dire qu’il voulait se remettre sur le bon chemin. Il était en situation irrégulière et voulait absolument poursuivre ses démarches pour s’insérer dans la société. » Wassim vivait en France depuis plusieurs années. Il avait récemment quitté Paris pour rejoindre deux de ses frères à Amiens. Les parents modestes de Wassim souhaitent désormais rapatrier le corps de leur fils mais ils n’en ont pas les moyens. « On essaie de trouver des solutions mais c’est très difficile », poursuit Priscilla qui attend des réponses des autorités sur les circonstances exactes du drame.
Nos arabes clandestins tuent nos arabes clandestins pour un portable.
Y’en a assez.