La rédaction
Démocratie Participative
18 novembre 2023
Le lobby juif n’existe pas, mais il micro-manage les hôtels d’Amérique du Sud.
Le cofondateur de Pink Floyd, Roger Waters, s’est vu refuser des chambres d’hôtel dans les capitales de l’Argentine et de l’Uruguay en raison d’allégations d’antisémitisme de la part du « lobby israélien » uruguayen, ont rapporté les médias locaux mercredi.
M. Waters a tenté de réserver des chambres dans deux hôtels de Buenos Aires pour sa tournée « This Is Not a Drill » à la fin du mois, mais les réservations ont été annulées dans les deux cas, a-t-il déclaré au journal argentin Pagina 12. L’hôtel Faena a déclaré qu’il était « en cours de rénovation », tandis que l’hôtel Alvear a d’abord approuvé la réservation de M. Waters pour dix chambres, puis l’a annulée, a-t-il expliqué.
Les hôtels de la capitale uruguayenne, Montevideo, ont également rejeté la demande de M. Waters sans fournir d’explication, a déclaré le musicien, qui s’est plaint de ne pas avoir pu assister à un dîner avec l’ancien président du pays, Jose Mujica, parce qu’il avait été « annulé » par le lobby israélien.
« D’une manière ou d’une autre, ces idiots du lobby israélien ont réussi à coopter tous les hôtels de Buenos Aires et de Montevideo et ont organisé ce boycott extraordinaire sur la base de mensonges malveillants … à mon sujet », a déclaré le chanteur.
Les présidents du Comité central israélite d’Uruguay et de l’ONG B’nai B’rith, Roby Schindler et Franklin Rosenfeld, avaient menacé de lancer une campagne contre la chaîne d’hôtels Sofitel si Waters était autorisé à y séjourner. Le leader de Pink Floyd « profite de sa célébrité en tant qu’artiste pour mentir et répandre sa haine envers Israël et tous les Juifs », a déclaré M. Schindler dans une lettre adressée à la chaîne, l’avertissant qu' »en le recevant, vous propagerez, même si vous ne le voulez pas, la haine que cet homme exhale ».
« L’ONG » B’nai Brith.
Celle-là, je ne m’y attendais pas.
Le B’naï Brith est le nom de la franc-maçonnerie juive, interdite aux goyim et constituée pour assurer la domination de la race juive sur les démocraties, depuis les coulisses.
Serge de Beketch en a parlé. Sa surprise fût grande lorsque, goy encore naïf, il découvrit que si les juifs du B’naï Brith avaient accès à toutes les loges maçonniques de France, l’inverse n’était pas vrai.
L’avocat argentin Carlos Broitman a déclaré à l’AFP qu’il avait déposé une plainte contre Waters auprès d’un tribunal fédéral, dénonçant la visite comme une occasion pour l’artiste de « diffuser son message de haine et d’inciter ou d’aggraver l’antisémitisme ».
Les détracteurs de l’artiste, dont le département d’État américain, l’ont accusé de banaliser l’Holocauste et d’utiliser des clichés antisémites, en pointant du doigt un spectacle donné à Berlin au début de l’année, au cours duquel il a revêtu un uniforme nazi stylisé pour incarner un personnage de méchant. Le chanteur a rétorqué que cette performance, qui fait partie intégrante de son spectacle depuis de nombreuses années, était clairement une déclaration contre le fascisme.
Oui, hélas, Waters est un boomer antifa qui ne parvient pas à s’extraire des réflexes autistiques de sa génération.
C’est le pire angle d’attaque qui soit.
Vincent Reynouard a démontré avec une grande clarté à quel point assimiler les sionistes aux « Nazis » renforçait la source même de l’impunité d’Israël : le mythe de l’holocauste.
En créditant ce mythe avec une rhétorique « antinazie », bien loin de saper les bases d’Israël, on renforce sa légitimité dans les consciences, peu importe les crimes que cet état factice commet quotidiennement.
Mais cette critique antifa, quoique superficielle dans sa nature, est encore de trop pour les juifs qui estiment devoir bénéficier d’une impunité totale, au nom même du mythe de l’holocauste.
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