Captain Harlock
Démocratie Participative
01 juillet 2018
Dans le pays qui place sous une surveillance le moindre nationaliste, le braqueur maghrébin repenti – finalement pas si repenti – Redouane Faïd a tranquillement pu se tirer de taule par hélicoptère.
Martial Delabroye, secrétaire FO du centre pénitentiaire Sud-Francilien à Réau (qui n’était pas présent au moment des faits) a donné à l’AFP quelques détails sur le déroulement de l’évasion : « Vers 11 heures 15, l’hélicoptère s’est posé dans la cour d’honneur de l’établissement » (…) les surveillants « se sont réfugiés à l’intérieur » du bâtiment, dans les postes protégés, pour donner l’alerte.
« Il n’y a que les miradors qui sont armés » or ceux-ci n’ont aucune visibilité sur la cour d’honneur. Cette cour est d’ailleurs « le seul endroit pas équipé de filet anti-aérien » car « les détenus n’y passent jamais, sauf pour sortir de la prison ».
Une fois l’hélicoptère posé « deux individus armés sont descendus munis de disqueuses » et ils ont « lâché des fumigènes dans la cour ». Les deux complices, « habillés de noir, portant des cagoules et des brassards de police au bras », étaient équipés d' »armes de fusil d’assaut de type kalachnikov ». Passant par une porte, ils ont gagné « un chemin d’intervention qui n’est normalement emprunté que par les surveillants », et permettant de gagner les parloirs en « une dizaine de mètres ». Redoine Faïd « était au parloir avec une personne de sa famille ». « Il a été accompagné jusqu’au parloir puis laissé seul dans le box avec son visiteur ».
« Ça a duré dix minutes en tout », a dit le représentant syndical, assurant que ses collègues étaient « tous choqués parce ce qui s’est passé ».
Avant que la fratrie Faid calibre une fliquette lors d’un braquage, ce crouille avait pu vendre sa biographie sur Canal Plus, lors du Grand Journal.
Et pour mesurer le degré de bougnoulisme mental du client, un petit tour sur sa fiche Wikipédia :
En 1995, après avoir vu Heat sept fois au cinéma, il décide de s’en prendre à des fourgons blindés, afin de devenir médiatisé. Il se procurera le DVD du film afin de le regarder tous les jours pendant plusieurs mois, en disséquant la scène de l’attaque du fourgon. Le 20 décembre 1995, avec plusieurs complices, il prend en otage la famille du directeur de la BNP de Creil et force ensuite le banquier à ouvrir le coffre de l’agence ; pour cette opération minutieusement préparée, les malfaiteurs avaient revêtu des masques à l’effigie de politiciens français9. En 1997, il attaque un fourgon blindé à Villepinte.
Au secours.
Je ne sais pas si les flics vont le calibrer.
A ce stade, nous en sommes à rapatrier les djihadistes, donc voilà.