Captain Harlock
Démocratie Participative
28 octobre 2019
Le révisionniste aux yeux bleus Björn Höcke considère que se prosterner au pied de ces menteurs de juifs est une honte nationale
D’excellentes nouvelles nous parviennent du Reich occupé où l’aile la plus dure de l’AfD a remporté un succès éclatant aux élections régionales de Thuringe, dans l’est du pays.
Björn Höcke – dont je continue de penser qu’un uniforme noir frappé des runes de la victoire lui irait à ravir – a renforcé sa position, tant régionalement qu’à l’intérieur de l’AfD.
Inutile de dire que les juifs le haïssent particulièrement, notamment depuis qu’il a qualifié de « monument de la honte » l’ignoble pile de blocs de béton plantée en plein Berlin en mémoire des 6 trilliards de juifs gazés par Adolf Hitler à l’insecticide.
Le Monde :
Un séisme. Le terme n’est pas trop fort pour qualifier le résultat des élections régionales qui ont eu lieu, dimanche 27 octobre, en Thuringe – un des Länder les moins peuplés d’Allemagne. Si la nette victoire du parti de gauche Die Linke (31 %, + 2,8 points par rapport à 2014) était attendue, l’arrivée de la formation d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD) en deuxième position (23,4 %, + 12,8), devant l’Union chrétienne-démocrate (CDU) de la chancelière Angela Merkel (21,8 %, – 11,7), constitue en revanche un véritable choc.
Deux mois après les régionales du 1er septembre dans le Brandebourg et la Saxe, l’AfD enregistre une nouvelle percée spectaculaire dans un des Länder de l’ancienne République démocratique allemande (RDA).
Spectaculaire, le succès de l’AfD l’est d’autant plus que son candidat en Thuringe, Björn Höcke, est le leader du courant le plus radical du parti, baptisé « L’Aile » (der Flügel). Un courant qui, depuis janvier, est placé « sous surveillance » par l’Office fédéral de protection de la Constitution, le service chargé du renseignement intérieur en Allemagne, ce dernier reprochant à Björn Höcke et à ses partisans de « relativiser le national-socialisme dans sa dimension historique ».
Au contraire, je pense que Björn prend toute la mesure du national-socialisme dans sa dimension historique.
Déjà parce que sa famille a subi l’effroyable nettoyage ethnique perpétré par les commissaires politiques juifs de l’Armée Rouge en Prusse Orientale en 1945.
Mais surtout, dans l’Allemagne sous occupation juive, exprimer ses opinions librement est illégal. Björn doit donc faire preuve de patience avant de blâmer publiquement Adolf Hitler pour sa trop grande modération dans la conduite de la guerre, tout spécialement à l’endroit de ces crapules de juifs.
Björn a un style germanique inimitable.
Les chiens ne font pas des chats.
J’échangerais volontiers l’horrible femme Le Pen avec Björn.
Comme dans le Brandebourg et la Saxe, où les têtes de liste de l’AfD aux élections de septembre étaient un ancien néonazi et un soutien du mouvement islamophobe Pegida, tous deux proches de Björn Höcke, la personnalité sulfureuse du leader de l’extrême droite en Thuringe – qualifié de « nazi » par le chef de file de la CDU trois jours avant le scrutin – n’aura donc pas dissuadé près d’un quart des électeurs de voter, dimanche, pour l’AfD.
Le triomphe est total pour cet ancien professeur d’histoire et d’éducation physique de 47 ans, qui avait failli se faire exclure de son parti, début 2017, après avoir déclaré que le mémorial de Berlin aux victimes de la Shoah était « un monument de la honte » et réclamé « un virage à 180 degrés de la politique mémorielle de l’Allemagne », considérant comme « un grand problème » que Hitler soit dépeint comme « l’incarnation du mal absolu ».
Un très grand problème.
Si grand qu’il nous affecte dans toute l’Europe.
Autant que la poussée particulièrement forte de l’AfD, c’est l’ampleur de la chute enregistrée par la CDU qui constitue le deuxième enseignement majeur du scrutin de dimanche.
Avec 21,8 % des voix, les chrétiens-démocrates perdent 11,4 points par rapport aux élections de 2014. Une déroute d’autant plus humiliante que la Thuringe fut longtemps considérée comme un bastion imprenable de la CDU, qui a dirigé l’exécutif régional sans interruption de 1990 à 2014.
A l’échelle nationale, ce score calamiteux risque de fragiliser un peu plus Annegret Kramp-Karrenbauer, dont la cote de popularité est au plus bas, dix mois après son élection à la tête de la CDU. « J’ai prouvé que je savais comment gagner des élections, même dans des conditions très difficiles », avait affirmé l’ancienne ministre-présidente de la Sarre, en novembre 2018, pour justifier sa candidature à la présidence de la démocratie-chrétienne. Mais depuis sa victoire, le parti a enchaîné les reculs : 28,9 % aux élections européennes du 26 mai (– 6,4 points), 32,1 % en Saxe (– 7,3) et 15,6 % dans le Brandebourg (– 7,4) le 1er septembre, et donc 21,8 % (– 11,4), dimanche, en Thuringe.
Quelle excellente idée que de remplacer par une autre rombière celle qui a ruiné le parti avec ses réfugiés syriens du Pakistan.
Qu’est-ce qui a bien pu foirer ?
A un mois du congrès de la CDU, qui se tiendra à Leipzig les 22 et 23 novembre, Annegret Kramp-Karrenbauer ne pouvait s’attendre à pire scénario. Déjà contestée comme ministre fédérale de la défense, poste qu’elle occupe depuis juillet, « AKK » espérait que les élections régionales de cette fin d’année en ex-RDA conforteraient son statut de future candidate à la chancellerie. Mais c’est l’inverse qui risque de se produire, ses rivaux, jusque-là prudents, ayant toutes les chances de se sentir encouragés à affirmer leurs ambitions à la suite de cette série de revers électoraux.
Le résultat de dimanche est également une mauvaise nouvelle pour l’avenir de la coalition d’Angela Merkel. Paradoxalement, toutefois, c’est peut-être moins le score de la CDU que les 8,2 % recueillis par le Parti social-démocrate (SPD) qui est préoccupant pour la chancelière. En recul de 4,2 points par rapport à 2014, le SPD essuie une nouvelle débâcle, comparable à celles qu’il subit à tous les scrutins depuis les législatives de 2017.
Ce mauvais résultat risque en effet de conforter ceux qui considèrent que le SPD doit sortir de la « grande coalition » de Mme Merkel pour reconquérir ses électeurs. Or le débat est tout sauf théorique en pleine campagne pour la présidence du SPD. Une bataille qui opposera, d’ici à la fin novembre, deux « binômes » de candidats, l’un partisan du maintien des sociaux-démocrates au gouvernement, l’autre plutôt favorable à ce qu’ils rejoignent l’opposition, comme l’a montré le premier tour de la consultation interne organisée auprès des quelque 425 000 adhérents du parti, et dont les résultats ont été révélés samedi.
Difficiles à anticiper sur le plan national, les conséquences du scrutin de dimanche sont enfin impossibles à évaluer au niveau purement régional. Même avec un excellent score, la tête de liste du parti de gauche Die Linke, Bodo Ramelow, se trouve dans une situation impossible. A la tête de l’exécutif régional depuis 2014, ce qui fait de la Thuringe le seul des seize Länder allemands dirigé par Die Linke, le ministre-président sortant est dans l’incapacité de former un gouvernement stable. A cause des faibles scores du SPD et des Verts (5,2 %, + 0,6 point), avec qui il gouvernait jusque-là, une coalition avec ces deux partis est en effet inenvisageable.
La direction de la CDU, de son côté, a répété dimanche soir, qu’elle ne souhaitait pas participer à un gouvernement aux côtés de Die Linke. A moins que les conservateurs changent d’avis, ce qui n’est pas totalement exclu, seules deux options apparaissent donc possibles à ce stade, aussi baroques l’une que l’autre, et dont l’hypothèse en dit long, elle aussi, sur l’ampleur des bouleversements qui affectent la scène politique allemande : un gouvernement minoritaire ou une coalition à quatre, composée de Die Linke, du SPD, des Verts et des libéraux-démocrates du FDP (5 %, + 2,5). Un attelage dont la vraisemblance est tout sauf garantie compte tenu de ce qui sépare ces différents partis.
C’est bien.
L’AfD rend ingouvernable le pays.
Cela pousse forcément à la réflexion.
J’en reviens toujours à la même conclusion : le RN, avec ses pédés, ses égyptiens, ses nègres et ses Boomeuses ravagées par l’alcool, doit disparaître et laisser la place à une formation hétérosexuelle, blanche, pathologiquement xénophobe dirigée par des hommes. Exclusivement des hommes.