Captain Harlock
Démocratie Participative
18 Mai 2020
C’est usant.
Après avoir connu un essor spectaculaire, l’extrême droite allemande est aujourd’hui fragilisée par des règlements de compte internes entre modérés et proches de la mouvance néo-nazie. Et sa bête noire Angela Merkel regagne en popularité.
Larvée depuis plusieurs mois, cette guerre de courants, pour définir le cap politique du mouvement, a éclaté au grand jour ce week-end avec la décision de la direction de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) d’exclure un de ses cadres, Andreas Kalbitz.
Motif officiel: le responsable du mouvement dans la région du Brandebourg, qui entoure Berlin, avait dissimulé lors de son adhésion au parti son appartenance passée à un groupuscule néo-nazi, les «Jeunesses allemandes fidèles à la patrie».
Dans l’Allemagne d’Angela Merkel, les afghans sont autorisés à violer des gamines mais les Allemands n’ont pas le droit de faire de scoutisme.
C’est ce que fait cette organisation : du scoutisme.
Pour une raison mystérieuse, cette tyrannie juive qu’on appelle la démocratie est censée être la panacée mais, en pratique, dès que vous voulez faire quelque chose qui déplaît aux juifs, c’est formellement interdit. Ou, au mieux, strictement surveillé par la police politique.
Ce renvoi a été obtenu sous l’impulsion du courant dit modéré autour de l’un des deux présidents du parti, Jörg Meuthen, partisan d’une stratégie de «dédiabolisation» – comparable à celle menée en son temps par Marine Le Pen pour le Front national en France – dans l’espoir de faire de l’AfD la principale force politique à droite de l’échiquier.
«Nous sommes un parti conservateur traditionnel. Nous devons faire preuve de cohésion mais devons clairement nous dissocier des positions d’extrême droite», a déclaré M. Meuthen, un professeur d’économie, à la chaîne de télévision ARD.
Il semble que ce Meuthen aime vraiment beaucoup les juifs. C’est ce qu’il veut dire quand il parle de « parti conservateur traditionnel » : aimer les juifs.
Il a d’ailleurs la tête caractéristique du Boomer opportuniste prêt à tout pour satisfaire les juifs.
Ce génie veut copier Marine Le Pen
Depuis 75 ans, tout le monde sait que les « partis conservateurs » occidentaux n’ont jamais rien conservé. Leur seule et unique activité consiste à accompagner la déchéance démocratique en participant à ce théâtre d’ombres que sont les élections. Aucun de ces partis n’a jamais inversé la tendance.
Que l’on puisse utiliser ce terme autrement que pour en rire suffit à donner l’alerte au sujet de celui qui l’emploie.
Andreas Kalbitz a dénoncé lui une «erreur politique» et promis un recours. «Si cette décision devait être motivée par l’espoir d’être accepté des partis établis et de nos rivaux politiques, alors cela échouera», a-t-il prévenu.
Son exclusion a provoqué une levée de boucliers de l’aile la plus radicale de l’AfD, autour de son héraut Björn Höcke, qui représente selon les estimations environ un tiers des adhérents et a le vent en poupe depuis plusieurs mois.
Recourant à un vocabulaire évoquant les heures les plus sombres de l’Allemagne, ce dernier a accusé dans un message vidéo ses rivaux au bureau politique de l’AfD de s’être rendus coupables de «trahison à l’égard du parti».
Il a nommément reproché à Jörg Meuthen et à une responsable de l’AfD de Berlin, Beatrix von Storch, de vouloir empêcher le mouvement d’offrir une réelle «alternative» en l’embourgeoisant.
«Je ne permettrai pas qu’on divise et qu’on fasse disparaître notre parti», a encore clamé Björn Höcke.
Exactement. Je n’aurais pas mieux dit. Laissez entrer ces bourgeois dans la bergerie et ils s’empresseront de vous exclure avant de livrer clef en main votre organisation aux juifs. Il n’y a pas de classe sociale plus idiote que la bourgeoisie et le juif est l’âme de cette classe sociale. La lâcheté est chez elle une seconde nature.
Il n’y a pas une trahison, une bassesse, une compromission dont elle ne se rendra pas coupable.
Höcke est le seul homme qui soit réellement au niveau au sein de la direction de l’AfD. Le Système craint particulièrement cet homme qui veut engager une révolution culturelle nationaliste afin de mettre un terme à l’occupation mentale du pays au nom de ce concept bizarre d’Holocauste.
Sa formule a rencontré un succès écrasant en Thuringe. C’est lui qui devrait devenir le leader de l’AfD et non pas ces vieillards séniles qui sont actuellement occupés à conspirer pour le compte des juifs.
Le conflit interne s’est aggravé suite à la décision en mars des autorités de placer cette frange radicale, appelée «L’Aile», sous surveillance policière en raison de sa proximité avec la mouvance néonazie et au motif qu’elle représente une «menace» pour la démocratie.
Vraiment, Moshe ?
Il me semble que ce sont plutôt les millions de syriens d’Afghanistan qu’importe Merkel qui constituent un réel danger pour le pays.
Depuis, craignant ce marquage au fer rouge dans l’opinion, les modérés n’ont eu de cesse de chercher à l’affaiblir.
Début avril, M. Meuthen a ouvertement évoqué l’idée d’une scission du parti, avant de renoncer face au tollé provoqué en interne.
Un type qui appelle ouvertement à détruire le parti qu’il co-préside est à l’évidence un traître. Si quelqu’un doit être exclu, c’est lui. Mais ce n’est pas ce qui se passe. Au contraire, il multiplie les provocations contre la partie saine du mouvement.
Ce qui signifie que ce pantin est protégé, au plus haut niveau. La direction de ce parti est à l’évidence contrôlée par le Système ou sérieusement infiltrée par des traîtres et des espions.
C’est qu’au plan national, l’extrême droite plafonne, voire s’effrite. Si elle a fait de l’Est du pays, en retard économiquement, son fief, l’AfD peine dans le reste du pays.
Après son irruption spectaculaire lors des législatives de 2017 dans le sillage de la crise des migrants, où elle avait récolté 12,6%, devenant la principale force d’opposition à la chambre des députés, le parti est crédité de seulement 10% dans un sondage de la chaîne ZDF paru vendredi.
La pandémie de nouveau coronavirus a relégué un peu plus ses thèmes traditionnels contre l’immigration au second plan, tandis que sa cible politique de prédilection, Angela Merkel, voit sa popularité retrouver des niveaux record car l’Allemagne a été moins touchée que ses voisins.
Nous reparlerons de cette popularité de Merkel quand les usines allemandes tourneront à vide, faute de demande en Europe et dans le monde suite à cette pandémie imaginaire.
Le système allemand est très simple à comprendre, il est construit par et pour les Boomers antifas. C’est un état intégralement édifié sur un seul projet : payer les retraites de cette génération maudite. Tout le reste est subordonné à cet objectif.
Tant que ces vieux engraissent, l’Allemagne est stable. C’est le socle électoral de Merkel.
Et je dois bien constater qu’il y a 40% de la population qui tombe dans cette catégorie.
Germany, Kantar poll:
CDU/CSU-EPP: 39% (+1)
SPD-S&D: 16% (-1)
GRÜNE-G/EFA: 14%
AfD-ID: 11% (-1)
LINKE-LEFT: 8%
FDP-RE: 6% (+1)+/- vs. 30 Apr. – 6 May
Fieldwork: 7-13 May ’20
Sample size: 1,559
➤ https://t.co/obOCVirbpF pic.twitter.com/0ZyQDBGlN5— Europe Elects (@EuropeElects) May 16, 2020
C’est encore plus vrai chez les Boomers d’Allemagne de l’Ouest, du haut de leur 75 ans d’accumulation de patrimoine. Ceux que représentent ces « modérés » dont il est question.
Il n’y a jamais rien eu à tirer de l’Allemagne rhénane. Elle a toujours été un foyer d’infection démocratique. Et je ne parle pas du rôle perfide joué par les associés de la bourgeoisie que sont les églises chrétiennes de ce pays, protestante et catholique. Elles continuent d’empoisonner les esprits tout en prélevant des sommes énormes sur les travailleurs grâce au fisc.
C’est au moins une plaie que nous n’avons pas à subir en France.
L’AfD cherche toutefois à regagner le terrain perdu en soutenant les rassemblements qui font florès dans le pays contre les restrictions de mouvement. Plusieurs milliers de personnes ont encore défilé samedi.
«Nous observons une tendance montrant que les extrémistes, et particulièrement ceux de droite, instrumentalisent les manifestations», a dit dimanche le patron du Renseignement intérieur, Thomas Haldenwang, au quotidien Die Welt.
Ne pas vouloir rester interné à domicile pendant suffit à être catalogué comme « extrémiste » de nos jours.
Ce système démocratique est vraiment le pire qui puisse exister.