Allemagne occupée : une mamie de 97 ans condamnée à 2 ans de prison pour avoir tué de fatigue et de faim 10,000 personnes avec sa machine à écrire sur l’ordre d’Adolf Hitler

La rédaction
Démocratie Participative
22 décembre 2022

C’est 1945 en 2023.

TF1 :

Une sanction tardive mais hautement symbolique. Une ancienne secrétaire ayant exercé dans un camp de concentration, désormais âgée de 97 ans, a été condamnée ce mardi à deux ans de prison avec sursis à l’issue de l’un des ultimes procès de l’époque nazie en Allemagne. Une décision judiciaire qui envoie un « signal important », selon l’avocat de trois rescapés.

Irmgard Furchner était jugée depuis septembre 2021 devant la Cour d’Itzehoe, dans le nord de l’Allemagne, pour complicité de meurtres dans plus de 10.000 cas au camp de Stutthof, dans l’actuelle Pologne. Présente à la lecture du verdict, la nonagénaire ne s’est pas exprimée devant ce tribunal, sauf lors de l’une des dernières audiences en décembre, où elle avait formulé des regrets : « Je suis désolée pour tout ce qui s’est passé. Je regrette d’avoir été à Stutthof à ce moment-là ». Une déclaration prouvant que « le procès a eu un impact sur elle », a estimé le juge Dominik Gross, tout en regrettant son mutisme.

Âgée de 18 à 19 ans au moment des faits, Irmgard Furchner était employée en tant que dactylographe et secrétaire du commandant du camp, Paul Werner Hoppe. Selon sa défense, le procès n’a pas prouvé qu’elle avait connaissance des meurtres pratiqués de façon systématique à Stutthof. Mais, l’argument a rapidement été balayé par les juges.

Réfutant l’idée selon laquelle elle avait été, comme elle le prétendait, « une jeune secrétaire naïve », la Cour a estimé que « rien » n’avait été « caché à l’accusée ». Elle « avait une relation de confiance » avec le commandant, poursuit le verdict. Tapant les courriers de ce dernier, Irmgard Furchner avait accès aux « informations confidentielles ».

Le soutien d’Irmgard Furchner à la machine nazie consistait donc « à mettre par écrit les ordres du commandant », a expliqué le juge Dominik Gross. En raison de son âge au moment des crimes, elle comparaissait devant une Cour spéciale pour jeunes.

Pendant le procès, plusieurs survivants ont à leur tour témoigné de l’épreuve vécue dans un système inhumain destiné à les faire mourir à petit feu. La plupart des détenus périrent de faim, de soif, de manque de sommeil, ou encore de maladies comme le typhus. Pour exécuter les plus faibles, le camp disposait de chambres à gaz et d’un autre lieu où on les tuait d’un tir dans la nuque. « À proximité immédiate des prisonniers, l’odeur des cadavres était omniprésente », ajoute à ce sujet le verdict, considérant « inimaginable que l’accusée n’ait rien remarqué ». Son époux travaillait également en tant que SS dans le camp.

Ce verdict est ainsi « un signal important » pour les derniers rescapés, a affirmé Stefan Lode, l’avocat de trois d’entre eux, résidant désormais aux États-Unis. « Notre État de droit poursuit cette affaire après tant de décennies et envoie le signal à l’extérieur que le meurtre n’est pas prescrit », a-t-il souligné.

Cette femme a donc été jugée coupable d’avoir tué de maladie 10,000 personnes avec sa machine à écrire.

Un crime terrible qui lui vaut deux ans de prison avec sursis, parce que les juges y croient eux-mêmes à fond.

Note : d’ordinaire, tout individu qui tue 10,000 personnes écope de deux ans de prison avec sursis.

C’est un « signal important » adressé au monde entier, comme le dit Léa Lucas, de l’AFP : si vous tuez des gens de typhus avec votre machine à écrire à 18 ans, vous serez condamné à du sursis au siècle suivant.

Le monde entier, de la banlieue de Bangkok aux villages reculés des Andes chiliennes, a reçu haut et fort ce « signal » qu’il attendait avec impatience.

Mais ce n’est pas assez pour Léa.

Il y a encore la secrétaire d’Adolf Hitler.

Pour rappel, Irmgard Furchner est la première femme, depuis des décennies, à avoir été jugée en Allemagne pour des crimes commis sous le régime nazi. Plus largement, très peu de femmes impliquées dans des crimes perpétrés à cette époque ont été poursuivies depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale en 1945, y compris la secrétaire particulière d’Adolf Hitler, Traudl Junge. Celle-ci n’a jamais été inquiétée jusqu’à sa mort en 2002. L’Allemagne s’évertue toutefois de continuer à traquer d’anciens criminels nazis, encore en vie, afin d’illustrer la sévérité accrue, quoique tardive, de sa justice.

Dans la tête de cette femme blanche, il faudrait idéalement juger une secrétaire disparue il y a 20 ans.

Cela peut vous surprendre, mais c’est le genre d’idées qui traversent naturellement la tête d’une femme. Une femme n’a aucune capacité à raisonner dans le temps et l’espace. Dans sa tête, tout n’est qu’un rush désordonné d’émotions à exprimer. Donc, pour se sentir mieux, Léa aimerait qu’on juge quelqu’un qui a disparu il y a 20 ans parce qu’elle a vu la Liste de Schindler, ce film de Spielberg qui montre des juifs se faire gazer par des douches hitlériennes – c’était avant que les granulés d’insecticide ne deviennent la nouvelle version officielle.

Des milliers de Léa font l’information en France, sous la supervision des juifs.

C’est « l’Occident » démocratique.

Les juifs vont désormais être à court de Nazis à persécuter pour des crimes imaginaires. S’ils en sont réduits aux dactylographes, c’est vraiment par désespoir. Ces bouches menteuses savent que sans mises en scène de ce genre, personne ne pensera plus que ce truc est censé avoir existé.

Il n’y a rien de pire pour les juifs que de ne pas pouvoir se livrer à leur numéro d’exhibitionnisme victimaire.

*Merci à San

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