Allemagne : les bières frappées de l’aigle impérial et de la croix de fer font un carton pour la fête de l’Holocauste

Captain Harlock
Démocratie Participative
29 janvier 2020

18, 88 !

Il m’en faut.

Par caisses.

BBC :

À l’heure des commé­mo­ra­tions de l’Ho­lo­causte, la police alle­mande enquête sur la vente de bières aux étiquettes d’ins­pi­ra­tion nazie dans l’est du pays. Les symboles du IIIe Reich sont inter­dits outre-Rhin, rappelle la BBC ce lundi 27 janvier.

En effet, l’Allemagne est occupée par l’armée américaine sous commandement juif.

La première conséquence quand un pays est occupé par les juifs, c’est que les habitants de ce pays ne peuvent plus rien faire sans l’autorisation des juifs.

Les Allemands n’ont donc pas le droit d’utiliser des symboles allemands en Allemagne.

« J’ai telle­ment honte », confie Götz Ulrich, chef de district à Bad Bibra, dans l’est de l’Al­le­magne. Pour lui, cela ne fait aucun doute, les néo-nazis ont déli­bé­ré­ment cher­ché la provo­ca­tion, 75 ans après la libé­ra­tion du camp d’Au­sch­witz-Birke­nau par les troupes russes.

Pas les « troupes russes », les troupes bolcheviques de Staline.

Cette histoire de « provocation » est montée de toutes pièces. Vous pouvez prendre n’importe quelle date de l’année et la faire coïncider avec un micro-événement de la guerre ou de n’importe quoi d’autre.

Comme Pourim, le jour où les juifs se déguisent pour fêter le génocide des Perses perpétré par leurs ancêtres.

La véritable explication est évidente : les juifs veulent empêcher les gens de boire de la bière allemande.

Parce que boire de la bière allemande est une forme d’antisémitisme.

Les juifs doivent probablement envisager d’interdire la consommation de bière allemande dans le monde entier pour lutter contre l’antisémitisme.

Comble de l’hor­reur, les bières se sont vendues jusqu’à la rupture de stock.

Sur les bouteilles, tout est fait pour rappe­ler le régime d’ex­trême droite : l’étiquette est marron comme les uniformes des Nazis et le symbole de l’aigle est repro­duit avec une croix de fer à l’in­té­rieur d’une couronne au lieu d’une croix gammée. Le lettrage gothique est égale­ment un stan­dard de la propa­gande néo-nazie. Malheu­reu­se­ment, la loi alle­mande n’in­ter­dit pas l’uti­li­sa­tion de l’aigle du Reich ou de la croix de fer s’ils ne sont pas combi­nés avec une croix gammée.

« Meuh, les lettres gothiques sont nazies ! »

Ce sont les nationaux-socialistes qui supprimèrent l’utilisation des lettres gothiques à l’école et dans la presse en 1941 au profit des lettres latines.

Et le Troisième Reich n’était pas « d’extrême-droite ». Il était national-socialiste, c’est-à-dire prolétarien, ce qui lui valait l’hostilité de l’extrême-droite réactionnaire représentée par des figures comme Von Papen.

Encore faudrait-il que les gauchistes qui noircissent du papier sur le sujet aient deux sous de culture.

Des « codes » néo-nazis ont en outre été utili­sés pour le prix d’une caisse de bière. Elle coûtait 18,88 euros, le 18 corres­pon­dant à la première et huitième lettre de l’al­pha­bet, soit AH pour les initiales d’Adolf Hitler. Quant à 88, cela renvoie aux deux H de « Heil Hitler ».

Le maga­sin vendant la bière faisait partie de la chaîne Getränke-Quelle, qui a affirmé qu’il s’agis­sait d’une déci­sion d’un fran­chisé indé­pen­dant. Par ailleurs, des médias alle­mands rapportent que la bière a d’abord été mise en vente via Inter­net, puis relayée par Tommy Frenck, acti­viste néo-nazi tris­te­ment célèbre. Ce dernier est gérant d’un pub près de Themar, ville où un festi­val néo-nazi est orga­nisé chaque année.

Tommy est un chic type.

Il tient le terrain.

AFRIKA KORPS dans ta face de voilée

Bref.

Je veux une caisse.

Mais les juifs ne voudront certainement pas que j’achète une caisse.