Wolf
Démocratie Participative
28 octobre 2017
Travaux pratiques en Allemagne.
Europe 1 :
Les journalistes qui souhaitent suivre le congrès du parti allemand d’extrême droite doivent comm
uniquer leurs opinions politiques, leurs origines raciales ou ethniques ou encore leurs convictions religieuses.
Les journalistes souhaitant couvrir le congrès d’Alternative für Deutschland (AfD), la formation d’extrême droite allemande qui a fait une entrée en force au Bundestag, sont invités à fournir une série de données relatives à leur origine ethnique ou à leurs opinions politiques.
Des « données spéciales ». Sur les formulaires d’accréditation pour la réunion du parti le 2 décembre à Hanovre, les journalistes sont appelés à cocher une case indiquant qu’ils acceptent la collecte, le stockage et l’utilisation d’une série d
e données personnelles classiques, comme le nom, le média pour lequel ils travaillent ou le numéro de carte de presse, mais aussi des « données spéciales ». Ces « données spéciales », couvertes par la loi allemande sur la protection des données, englobent les origines raciales ou ethniques, les opinions politiques, les convictions religieuses ou philosophiques, l’appartenance à un syndicat ou encore l’orientation sexuelle.
La rigueur allemande, c’est tout de même quelque chose.
Je suis un fervent partisan d’une telle rigueur. Notons qu’en France, cette mesure serait par nature antisémite.