Le Libre Panzer
Démocratie Participative
05 février 2020
La Truie aux juifs illustre métaphoriquement l’identité du messie des juifs : l’anus d’un porc
En Allemagne, le bon sens a prévalu.
Un tribunal allemand s’est prononcé mardi 4 février 2020 en appel contre le retrait d’un bas-relief antisémite de l’église de Wittenberg où prêchait Luther, objet de controverse depuis des années.
À huit mètres de hauteur, ce bas-relief orne depuis le Moyen-Âge l’Église Sainte-Marie de cette ville, berceau du protestantisme.
Connu comme la truie des juifs, le bas-relief montre des personnages et des porcelets tétant le lait d’une truie pendant qu’un rabbin soulève la patte et la queue de l’animal pour scruter son anus. Le motif animalier métaphorique visait à provoquer l’aversion pour les juifs.
Les populations médiévales d’Europe avaient une aversion naturelle pour les juifs, ce bas-relief ne fait qu’illustrer ce que les gens pensaient des juifs perfides.
Une race de porcs scatophiles.
Le tribunal de grande instance de Naumburg, à l’est du pays, a estimé mardi que le bas-relief ne portait pas atteinte à l’honneur des juifs car il était intégré dans un ensemble commémoratif, a expliqué son président Volker Buchloh.
Une plaque informative placée à proximité en 1988, au temps de la RDA communiste, indique sans équivoque que la communauté de l’Église se distancie du contenu du bas-relief, a-t-il ajouté. La Cour a ainsi confirmé le verdict prononcé par un autre tribunal du district de Dessau-Rosslau. Le plaignant, Michael Düllmann, est un membre de la communauté juive allemande.
Plusieurs dizaines d’édifices religieux, en Allemagne essentiellement, présentent une telle truie des Juifs en bas-relief ou en gargouilles comme la cathédrale de Cologne ou la Collégiale Saint-Martin de Colmar, en France.
Celle de Colmar est magnifique.
Les juifs sucent le lait des démons.
Mais il dérange particulièrement à Wittenberg, d’autant plus que l’antisémitisme de Martin Luther a été abondamment documenté par les historiens. Il exhorta à l’époque à brûler les synagogues et rédigea le libelle Des Juifs et de leurs mensonges.
À l’occasion du 500e anniversaire de la Réforme en 2017, des pétitions avaient circulé pour faire retirer l’œuvre calomnieuse ou pour qu’elle soit assortie d’un monument explicatif la replaçant dans son contexte historique. La plaque actuelle au pied de l’édifice était jugée insuffisante.
Le plaignant a encore la possibilité de faire un recours auprès de la Cour fédérale de Justice.
Au 15ème siècle, Hans Folz chantait la Truie aux juifs :
« Je dis, avant toute chose, que l’homme
La plus grosse cochonne se pavane
En dessous il se blottit
Et aspire ses tétines avec bruit
Leur Messie est étendu sous la queue »
L’engeance du Diable était châtiée à mesure.
Jean Ier, Duc de Bretagne, décrète en 1240 :
À tous ceux qui les présentes lettres verront, Jean, Duc de Bretagne, Comte deRichemont, salut.
Sachez que nous, sur la demande des évêques, des abbés, des barons et des vassaux de Bretagne, ayant examiné avec soin l’intérêt du pays, nous chassons de Bretagne tous les Juifs. Ni nous, ni nos héritiers n’en tiendrons jamais un seul sur nos terres en Bretagne et nous ne souffrirons pas qu’aucun de nos sujets en ait sur les siennes.
Toutes les dettes contractées envers des juifs établis en Bretagne, de quelque manière et pour quelque raison que ce soit, nous les remettons entièrement et nous en donnons quittance. Toutes les terres hypothéquées à des Juifs, tous les gages mobiliers ou immobiliers détenus par eux feront retour aux débiteurs ou à leurs héritiers, sauf les terres et les autres gages qui auraient été vendus à des chrétiens par jugement de notre Cour.
Personne ne sera accusé ou mis en jugement pour avoir tué un juif avant aujourd’hui. Nous prierons, nous engagerons de bonne foi et de tout notre pouvoir Monseigneur le Roi de France à confirmer par ses lettres la présente assise ou ordonnance, et nous nous portons garant pour notre père et pour nous que les dettes contractées en Bretagne envers les Juifs ne seront jamais payées sur les terres de notre père. Cette assise, comme elle est ici écrite, nous avons juré de bonne foi de l’observer à jamais ; s’il nous arrivait d’y contrevenir, tous les évêques de Bretagne ensemble ou chacun séparément, peuvent nous excommunier et mettre l’interdit sur nos terres sises dans leurs diocèses, nonobstant tout privilège obtenu ou à obtenir par nous.
De plus, nous voulons et accordons que nos héritiers qui au temps à venir nous suc-cèderont, quand ils auront atteint l’âge légitime, s’engagent par serment à fidèlement observer cette assise comme elle est écrite ici. Les barons, les vassaux et tous autres astreints à jurer fidélité au comte de Bretagne ne la jureront point ni ne rendront leur hommage à nos héritiers, tant que ceux-ci, dûment requis par deux évêques ou deux barons au moins au nom des autres, n’auront pas juré de garder cette assise fidèlement. Mais ce serment fait, les barons et tous ceux qui doivent fidélité au comte de Bretagne jureront fidélité et rendront hommage immédiatement à nos héritiers.
Enfin, les évêques, les barons et tous les vassaux de notre duché ont juré et accordé que jamais ils ne recevront ni ne permettront de recevoir des Juifs dans leurs terres en Bretagne.
Donné à Ploërmel, le mardi avant la Résurrection de notre Seigneur l’an MCCXXXIX.[=10 avril 1240 nouveau style] »
Il convient de faire respecter les volontés de nos aïeux et d’imposer l’expulsion des juifs une bonne fois pour toutes.