Captain Harlock
Démocratie Participative
04 novembre 2019
Bonne nouvelle : le national-socialisme a le vent en poupe.
Le conseil municipal de Dresde (Est de l’Allemagne) a voté un texte intitulé « Etat d’urgence nazi ? », visant à « renforcer la culture démocratique » pour lutter contre les discriminations et l’extrême droite, qui aligne les succès électoraux dans la région.
Dans cette résolution, adoptée mercredi par 39 voix pour et 29 contre, et dont les médias nationaux se sont fait l’écho en fin de semaine, le conseil municipal « constate avec inquiétude que des positions anti-démocratiques, anti-pluralistes, discriminatoires et d’extrême droite allant jusqu’à la violence se multiplient à Dresde », selon le texte final.
Celui-ci définit comme « priorité particulière » du mandat municipal 2019-2024 le « renforcement de la culture démocratique, (…) la protection de minorités défavorisées, des droits de l’homme et des victimes de violences d’extrême droite » ainsi que « l’engagement contre les origines de l’extrême droite et ses conséquences, notamment l’antisémitisme, le racisme et l’islamophobie ».
Il prévoit le « soutien d’initiatives de la société civile » œuvrant dans ce sens, et veut améliorer l’égalité des chances dans le système éducatif.
« Cette ville a un problème avec des nazis », affirme Max Aschenbach, élu municipal du parti satirique Die Partei, à l’origine de cette résolution, cité par l’agence allemande DPA.
Cette ville a plutôt un problème avec le tiers-monde qui l’envahit.
Un « état d’urgence islamique » me paraîtrait plus approprié.
Le texte, très controversé en raison de ses formulations, avait été presque entièrement réécrit avant d’être adopté par une majorité composée des partis de gauche et des libéraux. Mais son titre, qui avait particulièrement fait débat, n’a pas pu être modifié pour des raisons procédurales, a expliqué la télévision ARD.
On dirait que les communistes et les agents de l’Otan que sont les « libéraux » ne sont pas très satisfaits de voir les habitants de Dresde se réveiller.
Il faut dire qu’ils n’étaient pas censés se réveiller.
Les bombes au phosphore devaient théoriquement les convertir à la démocratie juive de manière irréversible.
Les Allemands peuvent accepter d’être bombardés quelques temps. Mais être condamné à vivre à perpétuité avec des arabes, des turcs et des nègres, c’est beaucoup trop demander d’une nation.
Le titre est « clairement acéré », a reconnu Thomas Löser, du parti écologiste. « Mais le fond est que nous, en tant que communauté municipale, déclarons clairement notre soutien à ceux qui s’opposent au racisme et à l’antisémitisme et attendons que tout le monde en fasse autant ».
« Nous ne voulons plus que ‘Pegida’ attise la haine dans notre ville », ajoute-t-il en référence au mouvement islamophobe né dans la ville et qui y a rassemblé ces dernières années régulièrement des milliers de manifestants.
Le parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD), qui pourfend la politique d’accueil de centaines de milliers de migrants de la chancelière Angela Merkel ces dernières années, a enregistré ces derniers mois plusieurs succès électoraux dans l’ex-Allemagne de l’est.
En Saxe, dont Dresde est la capitale, l’AfD est arrivé deuxième avec près de 28 % des voix lors d’élections régionales en septembre.
Les conseillers municipaux de l’AfD et les élus des conservateurs du parti de la chancelière, la CDU, ont voté contre cette résolution, regrettant qu’elle se limite à l’extrémisme de droite.
C’est une bonne chose sur le fond.
Traiter de Nazis tous les Allemands qui ne veulent pas finir dans un bidonville syrien en Saxe ou en Bavière est le meilleur moyen de réhabiliter le national-socialisme. Du moins partiellement.
Le choix est vite vu.
Reconstituer le paradis syro-irakien en Allemagne n’a aucune chance de rencontrer un succès populaire sur le long terme.
Ce n’est tout simplement pas un projet viable.