Aimer les travelos sidaïques porte désormais un nom officiel

Captain Harlock
Démocratie Participative
25 février 2019

Aimer les travelos porte un nom.

Apparemment.

Terra Femina :

La skoliosexualité est un terme plutôt récent qui vient s’inscrire dans le spectre des orientations sexuelles, au même titre que l’hétérosexualité, l’homosexualité ou la bi-sexualité. On vous explique tout.

L’émergence de nouveaux termes pour qualifier des orientations sexuelles n’a rien d’une mode : il s’agit de la suite logique du lever du tabou sur les sexualités et les identités sexuelles et de la normalisation de la non-binarité.

Grâce à la prise de parole de personnalités LGBTQI+, beaucoup ont pu se reconnaître dans ces définitions queer, et commencer à vivre comme ils et elles l’entendent. Comme par exemple l’aromantisme, qui définit celles et ceux qui ne ressentent pas de sentiments amoureux.

Au même titre que l’homosexualité, l’hétérosexualité ou la bisexualité, qui restent les trois plus connues, la skoliosexualité est donc une orientation sexuelle. A la différence qu’elle définit un spectre qui est attiré par des personnes non-cisgenres, qui ne se reconnaissent pas exclusivement dans leur sexe de naissance, ou non-binaires, qui ne s’identifient pas exclusivement comme homme, ni comme femme.

« Il s’agit d’une sexualité très fluide dans le sens où il n’y a pas d’attirance pour des organes génitaux spécifiques », explique la sexologue Debra Laino à Women’s Health. « Au lieu de cela, vous êtes attiré·e par la façon dont les autres personnes perçoivent leur place (ou leur manque de place) dans l’éventail des genres. »

Ce qu’il faut préciser, c’est que la skoliosexualité se vit de façon différente pour tout le monde. Ainsi, une personne skoliosexuelle pourra être attirée uniquement par les personnes transgenres, et une autre plus généralement par celles qui se définissent genderqueer, un « terme qui regroupe toutes les identités de genre volontairement dissidentes en relation ou non avec une volatilité en matière d’orientation sexuelle », selon Slate.

De plus, ce n’est pas parce que l’on est skoliosexuel·le que l’on est nous-même non-cisgenre ou non-binaire. Notre orientation sexuelle ne détermine pas notre identité sexuelle. On peut très bien être une femme née femme et être exclusivement attirée par des personnes genderqueer. Et c’est tout aussi légitime de ne pas vouloir mettre d’étiquette sur cette attirance.

Le point sur lequel insister, c’est que comme toutes les orientations sexuelles, la skoliosexualité n’est pas un choix. On ne choisit pas qui on aime, et surtout : on aime exactement qui on veut.

Aimer les travelos donc.

Ces dégénérés veulent à tout prix normaliser leur folie derrière un verbiage pseudo-scientifique.

Mais ça reste des dégénérés.

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