A cause de sa dérive à gauche, Trump a cartonné chez les femmes blanches et les minorités raciales mais a perdu le vote décisif des hommes blancs

Captain Harlock
Démocratie Participative
06 novembre 2020

La femme blanche fait entrer le juif. Toujours. Ensuite, vous êtes mort.

Fraude ou pas, Trump a payé cher sa dérive vers la gauche, influencé en cela par sa fille  Ivanka et son gendre juif, Jared Kushner, deux personnes connues pour évoluer dans les cercles démocrates new-yorkais.

Le résultat a été à la hauteur de sa stratégie de « normalisation » entreprise un mois seulement après son accession à la Maison Blanche en 2016 : Trump a amélioré ses résultats auprès des femmes blanches et des « minorités » raciales.

Selon le sondage à la sortie des urnes, Trump a fait mieux en 2020, toutes races et tous sexes confondus, à l’exception des hommes blancs.

Changement par rapport à 2016 :

Hommes blancs -5
Femmes blanches +2
Hommes noirs +4
Femmes noires +4
Hommes latinos +3
Femmes latinos +3

Pour relayer ce repositionnement, Ivanka a passé 4 années à promouvoir un féminisme radical financé par le contribuable américain, non seulement aux USA mais dans le monde entier.

Aujourd’hui, 1,7 milliard de femmes dans les pays à faibles et moyens revenus n’ont pas de téléphone portable. La fermeture du #DigitalGenderDivide permettra aux femmes d’avoir accès aux opportunités éducatives, sociétales et économiques qu’elles méritent !

Lors du #Sommet des Amériques, nous avons lancé @opicgov 2X Americas, une nouvelle initiative américaine qui engagera 150 millions de dollars et mobilisera un total de 500 millions de dollars pour permettre aux femmes d’Amérique latine d’accéder au capital, aux emplois et aux possibilités de prospérer.

Première historique : Sous Trump, la moitié des dirigeants du Conseil National de Sécurité sont des femmes

Moins de haine, plus d’amour !

Sans toutefois oublier l’essentiel : prier au Mur des Lamentations en tant que convertie au judaïsme.

Mais c’était encore timide en comparaison de l’offensive de Trump en direction des noirs au beau milieu des émeutes raciales les plus violentes depuis les années 60.

Pour remercier les émeutiers noirs d’avoir semé le chaos dans les rues américaines pour le compte du Parti Démocrate après la mort accidentelle de George Floyd, Trump a ainsi annoncé des aides réservées aux noirs pour la modique somme de 500 milliards de dollars.

[La mort de George Floyd est accidentelle]

En gage d’amitié, Trump annonça en outre son intention de faire du 19 juin un jour férié destiné à célébrer l’abolition de l’esclavage.

Sur un autre front, les juifs, quoique 1% de la population américaine et votant à 80% pour la gauche démocrate, bénéficièrent eux aussi des largesses sans précédent du président américain.

Outre l’intervention directe, pour la première fois, de l’armée US en Syrie décidée par Trump en 2016, l’Iran a été à nouveau placé sous embargo au point d’être à deux doigts de déclencher une guerre dévastatrice au Moyen-Orient début 2020. Pour faire bonne mesure, Jérusalem a été reconnue capitale de la suprématie juive mondiale par les USA et le Golan, avec ses réserves de gaz, reconnu territoire israélien par Washington en 2019. Enfin Trump estima nécessaire de donner pour 38 milliards de dollars d’armements à Israël.

Femmes, noirs, juifs, en Amérique ou dans le monde entier, tous ont pu participer au festin financier offert par Trump.

*Changez hispaniques par maghrébins et Floride par PACA et méditez là-dessus.

Tous sauf une catégorie bien précise : les hommes blancs. Cette catégorie sans laquelle Trump n’aurait jamais pu être élu a été purement et simplement ignorée.

Pas de centaines de milliards de dollars d’investissements du gouvernement américain pour eux. Et pour cause : c’est eux qui sont censés payer les électeurs non-Blancs de Trump, pas l’inverse.

Ils étaient pourtant moins demandeurs d’aides et de subsides que les femmes blanches divorcées, les juifs ou les noirs. Ils demandaient simplement l’arrêt de l’immigration de masse, la construction d’un mur pour contrôler les frontières sud du pays et l’expulsion de tous les migrants clandestins du pays.

Ils n’auront reçu de Trump que des serments de lutte contre le « suprémacisme blanc » et des fonds pour « lutter contre l’antisémitisme » dans le monde entier.

La politique migratoire de Trump a été catastrophique. Obama a expulsé plus de migrants clandestins que Trump.

Pire, Trump en était arrivé à faire campagne sur le besoin d’immigration aux côtés du grand patronat américain qui a détruit les vies de millions d’ouvriers et d’employés américains.

Trump a été le candidat de l’immigration massive aux Etats-Unis, ajoutant au moins 1,5 millions de nouveaux migrants légaux dans le pays en moins de 4 ans.

Quant au « mur », quel mur ?

Il s’est contenté de refaire les barrières déjà existantes sur quelques centaines de kilomètres.

Des barrières traversées quotidiennement sans la moindre difficulté.

Trump aurait dû mettre à profit ses amitiés israéliennes pour demander comment on édifie un mur de défense raciale.

Les juifs sont vraiment très bons quand il s’agit de construire des remparts destinés à défendre leur territoire.

Dans ces conditions, les hommes blancs n’avaient aucune raison de se mobiliser particulièrement pour un président qui les a si ouvertement trahi au profit des oligarques, des intérêts juifs et des « minorités » raciales émeutières.

Les conséquences ont été immédiates : le Whexit. L’exit des « Whites ».

Dans les états stratégiques actuellement disputés par les deux candidats – Wisconsin, Michigan, Arizona ou Géorgie – ce sont les hommes blancs de la classe ouvrière ou diplômés d’université qui ont acté du fait que Trump les avait abandonné depuis des années déjà.

Et qui l’ont abandonné en retour.

En 2016, 48% des ouvriers blancs avaient voté Trump contre 37% en 2020.

Brookings :

Trump a voulu faire plaisir à une femme blanche : sa grande bourgeoise de fille, celle qui a trahi son sang pour un juif new yorkais qu’elle a immédiatement fait entrer à la Maison Blanche. Aussitôt dans la place, ce juif a fait d’une candidature populiste et identitaire une présidence de centre-gauche, féministe et diversitaire, favorable à l’immigration de masse pour satisfaire la soif de profits du grand patronat et la haine antiblanche des médias juifs.

Par bien des aspects, la candidature Biden, avec ses propositions sociales, a permis à ce dernier de récupérer des votes des zones ouvrières blancs qui avaient fait confiance à Trump pour pour les protéger en 2016.

Pourquoi ?

Parce qu’à tout prendre, entre deux partis immigrationnistes, l’un des deux fait au moins mine de s’intéresser au sort des travailleurs blancs.

La fraude est secondaire, Trump a lâché sa base il y a longtemps

Peu importe qu’il y ait eu de la fraude ou que les médias ont fait campagne pendant 4 ans contre Trump. Trump, qui se plaint maintenant de la censure de Twitter tous les jours, n’a rien fait ni dit quand, pendant plus de 3 ans et demi ses soutiens les plus fidèles ont été systématiquement détruits par la Silicon Valley.

Il a fallu qu’il soit visé personnellement pour s’étonner, quelques mois avant les élections, de ce qu’il se passait.

Twitter est hors de contrôle, rendu possible grâce au don du gouvernement de l’article 230 !

Trump n’a jamais eu l’intention de respecter les promesses de sa candidature populiste et de stopper l’immigration légale de masse ni de construire un véritable mur – ce qu’il aurait pu faire avec le budget de l’armée – ni même d’expulser les millions de clandestins qui vivent en Amérique.

Il n’a jamais eu l’intention d’empêcher la mise en minorité des Blancs aux USA qui sera une réalité d’ici 20 ans aux Etats-Unis.

A la place, il a été un président qui a suivi une dérive à gauche de plus en plus marquée sous l’influence de sa fille issue des milieux bourgeois progressistes de New York. Il pensait ainsi être accepté des élites dirigeantes américaines pour découvrir qu’en se faisant élire sur la défense des petits Blancs, il était à leurs yeux irrémédiablement marqué du sceau du péché.

Ce qui lui vaut la haine du système, ce n’est pas ce qu’il a fait, c’est que les Blancs dépossédés se sont identifiés à lui en 2016 et ont ainsi, symboliquement, fait irruption dans un système politico-médiatique juif qui leur est interdit.

Au final, Trump a échoué auprès des deux groupes. Les élites LGBT-globalistes ayant des candidats loyaux en quantité illimitée pour le remplacer et les petits Blancs ayant compris qu’ils resteraient pour Trump  le milliardaire new-yorkais un simple levier de négociation.

Mais au moins, Jérusalem est reconnue capitale de l’état d’Israël, j’imagine.

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