Sigmar Polaris
Démocratie Participative
15 septembre 2023
La première chose que remarquent les lesbiennes à Nantes, ce sont les néo-nazis qui rôdent dans les rues et qui font régner un climat d’insécurité.
Le journal breton Le Télégramme s’est penché sur ce phénomène inquiétant qui pousse les femmes déguisées en hommes à se réfugier à Rennes.
« J’ai débarqué à Rennes en novembre 2022 pour une reprise d’études en psycho. Auparavant, j’étais à Nantes depuis 2017, mais à la base je suis de Lyon. Je suis arrivé à Nantes pour les études mais j’aimais aussi le côté mixité sociale et tolérant de la ville.
Puis, ça a changé. Le coût de la vie a augmenté. Mais c’est surtout les problèmes de sécurité qui m’ont fait quitter Nantes. Je suis un homme trans et je ne me sentais plus “secure” face à l’essor des groupes néo-nazis.
À Rennes, je me sens plus en sécurité. Il y a aussi plus de mixité et un accès à la culture plus simple, comme avec la gratuité des musées. J’apprécie aussi la tarification solidaire dans les transports. »
Les trucs gratuits sont importants pour les femmes qui se déguisent en hommes, mais c’est surtout le sentiment d’insécurité qui détermine leurs choix. La présence de Blancs hétérosexuels dans la ville alimente le climat de peur au sein de la communauté LGBTQI.
Cette histoire risque de faire converger vers Rennes 2 les meilleurs étudiantes déguisées en homme de tout l’Hexagone.
Si Nantes veut retrouver son attractivité, il va falloir contrôler les bandes néo-nazies qui font régner la terreur dans les rues de la ville.