Paris : une soirée lesbienne réservée aux femmes ciblée par 4 hommes anti-apartheid

La Rédaction
Démocratie Participative
03 novembre 2024

C’est à cause des fachos si les soirées lesbiennes sont attaquées par la diversité en jogging.

BFMTV :

À Paris, des mortiers d’artifice ont été tirés sur un groupe d’environ 75 femmes qui participaient à une soirée d’Halloween en non-mixité organisé par le collectif La Bringue, dans la nuit du jeudi 31 octobre au vendredi 1er novembre. Plusieurs plaintes, que BFMTV.com a pu consulter, ont été déposées pour des faits de violences avec usage ou menace d’une arme sans incapacité.

Les faits se sont déroulés dans le quartier de La Villette. Sur la terrasse du club du 211, qui donne sur l’extérieur, un groupe d’environ 75 femmes discutent, alors que quelque 400 personnes, selon l’organisatrice, se trouvent à l’intérieur. Aux alentours de 2 heures du matin, un premier feu d’artifice s’élance dans les airs. Les suivants seront tous dirigés dans la direction des femmes en terrasse, déclenchant un mouvement de panique.

« J’étais face aux tirs, je vois un feu d’artifice en me disant qu’il est assez proche. Avant que je ne me pose vraiment la question, je vois que le tir est d’un seul coup dirigé vers nous. On a été tétanisés sur le moment », se remémore Catia, jointe au téléphone par BFMTV.com.

Catia et Nino, qui ont assisté à la scène, décrivent des tirs qui se rapprochent et arrivent par salve. « J’ai entendu une explosion derrière moi, j’ai vu des étincelles et derrière la fumée quatre mecs en fond qui rigolaient et avaient l’air plutôt satisfaits de ce qu’ils faisaient », se souvient Nino.

« On a plongé sur les filles pour les protéger, on sentait que ça cramait de plus en plus », poursuit Catia. Les tirs ont causé des brûlures à plusieurs femmes dans le groupe, dont Catia, blessée au niveau des bras et des jambes. Des déguisements ont également été brûlés.

Après la scène, les services de sécurité du parc sont joints. Les deux jeunes femmes déplorent leur inaction. La police a également été dépêchée sur place, aucune interpellation n’a eu lieu. Les quatre hommes ont pris la fuite lorsque le responsable du bar s’est dirigé vers eux. « J’ai failli perdre un œil », écrit-il, également ciblé par les tirs.

Depuis cinq ans, Catia participe aux soirées organisées par La Bringue, elle dit ne jamais avoir vu de scènes similaires. Parmi les habituées, certaines se souviennent néanmoins d’un incident survenu à Marseille à l’été 2023, où des femmes, qui se trouvaient également sur une terrasse lors d’une soirée organisée par le collectif, avaient reçu de l’essence, qui avait été renversée sur le sol alors qu’elles fumaient, occasionnant un grand risque de départ de flamme.

« En tout cas, ce qui est sûr c’est qu’à chaque fois qu’une Bringue se déroule à l’intérieur, il n’y a jamais aucun problème », souligne Catia.

La DJ Kallmeanee, qui mixait à l’occasion de la soirée, déplore: « Ça m’horrifie de voir qu’on est en sécurité nulle part, et ça confirme pourquoi on ressent le besoin d’organiser des soirées par nous et pour nous. »

Plusieurs jours après les événements, les victimes s’interrogent sur la préméditation de ces actes, qu’elles jugent comme une attaque masculiniste. Après avoir partagé son histoire sur le réseau social X, Catia déplore des messages sexistes et racistes reçus en commentaires et annonce vouloir faire un signalement Pharos pour incitation à la haine, un utilisateur de X lui ayant écrit vouloir reproduire la même scène.

Sortez de nos mentions les racistes.

Nous avons des photos de ces mecs bien blancs.

N’en déplaise aux gouines, les soirées goudous ne sont pas du tout du goût des très nombreux Musulmans qui peuplent Paris.

Contre la censure

Utilisez Brave et Tor en suivant notre guide ici.

Ou utilisez un VPN.