Sigmar Polaris
Démocratie Participative
30 mars 2024
Les bobos aiment les migrants, mais ça finit mal en général.
Pour l’heure, c’est encore un crime sans mobile. Patrick S, 41 ans, l’employé de ménage d’Alexandra, a été mis en examen, vendredi 29 mars à Paris, avant d’être écroué. Ce Philippin, sweat-shirt orange et cheveux noirs et courts, est soupçonné d’avoir, le 22 mars dans un appartement du boulevard Voltaire (XIe), surpris et poignardé à mort sa patronne.
Boulevard Voltaire, Paris 11e
« Cela fait huit ans que je vis en France. Je suis homme de ménage et je fais la cuisine », explique-t-il devant le juge des libertés et de la détention. Sans-papiers, son épouse et lui travaillent clandestinement chez des particuliers. « Ils vivent avec quatre enfants scolarisés près de chez eux et ils n’avaient jusqu’alors jamais fait parler d’eux. Sa conjointe, placée en garde à vue pour « complicité » a finalement été mise hors de cause. « Elle a décrit son époux comme quelqu’un de calme peu sujet à la colère, évoque une source proche du dossier. Seul élément discordant dans ce tableau idyllique, le couple avait recours à des méthamphétamines pour pimenter sa vie conjugale ».
Il est 12h35, il y a une semaine jour pour jour, quand le mari d’Alexandra rentre chez lui. Cet homme, âgé de 40 ans, prévient les secours. Il vient de découvrir son épouse inanimée à leur domicile. Il a d’abord vu que la porte de l’appartement était ouverte, mais non fracturée. Puis il a trouvé le corps de sa femme gisant, en petite tenue, couverte de sang, dans la penderie. Son corps semble blessé d’une dizaine de plaies sur l’ensemble du corps. Mais l’autopsie révélera que la trentenaire a été touchée à quarante-sept reprises.
Les pompiers arrivent rapidement et tentent de lui prodiguer un massage cardiaque pour relancer son cœur qui a cessé de battre. En vain : le médecin la déclare officiellement décédée quelques minutes plus tard. « La victime a été surprise alors qu’elle était en train de s’habiller, explique le procureur lors de ses réquisitions. On ne sait pas comment son agresseur est parvenu à entrer dans l’appartement et on n’a pas retrouvé les clés ». Le mari d’Alexandra explique aux fonctionnaires qu’il n’y avait pas vraiment de conflit avec cet employé de maison.
Patrick S. est interpellé mercredi 27 mars au matin à son domicile de Colombes (Hauts-de-Seine). Les enquêteurs de la brigade criminelle de Paris ont recueilli des éléments de téléphonie, des empreintes génétiques, des images de vidéosurveillance et une touffe des cheveux du suspect dans la main d’Alexandra. Lors de la perquisition de son domicile, les forces de l’ordre ont mis la main sur plusieurs téléphones dont un qu’il avait particulièrement bien caché. Ses appareils devront être expertisés dans les prochaines semaines.
Au cours des auditions, devant les policiers et le juge d’instruction, Patrick S. est resté totalement silencieux. Dans cette affaire, il manque une explication. « Est-ce un conflit autour du ménage ou une tentative de vol ? On ne sait pas », avance le procureur.
Le magistrat indique qu’une expertise psychiatrique doit être réalisée pour évaluer le degré de dangerosité du quadragénaire. Dans les prochaines semaines, les forces de l’ordre doivent encore interroger plusieurs témoins qui ont rencontré l’employé de maison dans les heures qui ont suivi le drame. Son avocate, Me Marie Burguburu, rappelle que son client « possède une vie stable et un casier judiciaire vierge. Elle estime que ce père de famille est peut-être gêné par la barrière de la langue et dans un état de sidération ».
Elle aurait dû faire son ménage elle-même plutôt que de jouer les feignasses féministes.
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