Captain Harlock
Démocratie Participative
12 Décembre 2020
Encore une affaire de terrorisme bidon.
BFMTV :
Sept personnes ont été déférées devant le parquet national antiterroriste ce vendredi. Issues de la mouvance ultra-gauche, elles sont soupçonnées d’avoir projeté une action violente.
Neuf personnes, âgées d’une trentaine d’années, ont été interpellées mardi dernier à Vitry-sur-Seine, en région parisienne, à Toulouse et à Cubjac, en Dordogne par les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), soupçonnées de préparer une action violente.
Il y a plusieurs mois, une enquête a été ouverte par le parquet national antiterroriste sur un éventuel projet de passage à l’acte. Les investigations ont démontré que ces individus, issus de la mouvance ultra gauche, prévoyaient notamment de s’en prendre à des policiers. Le degré de préparation de leur projet reste toutefois à déterminer.
Dans le camion appartenant à l’un des individus interpellés les policiers ont découvert des produits servant à fabriquer du TATP, un explosif, des billes d’acier, mais aussi des armes, un fusil de chasse à canon scié, un revolver, un couteau et des munitions. Au domicile de l’un des autres suspects, du matériel de CRS comme des jambières, un casque, un bouclier de maintien de l’ordre, a été retrouvé.
Selon nos informations, ce camion appartenait à un certain Florian D., qui s’avère être l’un des suspects. Il s’agit d’un militant anarchiste autonome ayant combattu au Rojava, une enclave kurde en Syrie, aux côtés des kurdes. Il y a passé 10 mois avant de revenir en janvier 2018. Depuis, la police le soupçonne de constituer un groupe afin de mener des actions de guérilla en France.
Après trois jours de garde à vue, sept personnes, six hommes et une femme, ont été déférées ce vendredi pour être présentées à un juge anti-terroriste en vue d’une éventuelle mise en examen. Le parquet a déjà requis le placement en détention provisoire à l’encontre de certains des suspects. Les deux autres individus interpellés ont vu leur garde à vue levées.
C’est typiquement le genre d’affaire « terroriste » qui relève de la fabrication pure et simple.
Nous-mêmes subissons régulièrement ce genre « d’opération antiterroriste » où deux personnes qui discutent sur Facebook sont placées en garde-à-vue pendant 96 heures parce qu’ils ont déclaré en MP que Macron était une crapule qu’ils voudraient voir mort.
Franchement, qui n’a jamais dit que quelqu’un méritait de mourir une fois dans sa vie ?
Ce qui met la puce à l’oreille, c’est cette expression que l’on retrouve tout le temps : « le degré de préparation de leur projet reste toutefois à déterminer ». C’est la ficelle qu’ils utilisent à chaque fois.
Les policiers de la DGSI ont donné à nouveau un coup d’arrêt à d’éventuels projets violents de l’ultra-droite. Ce matin, à Bouzonville, en Moselle (57), petite commune de 3500 âmes, en Isère et en Ille-et-Vilaine, ils ont perquisitionné et interpellé six personnes susceptibles, selon l’enquête, de s’en prendre à Emmanuel Macron. « En effet, à la suite de renseignements faisant état d’un possible projet d’action violente, plusieurs interpellations d’individus en lien avec la mouvance d’ultra-droite ont eu lieu ce matin en divers endroits du territoire. Les investigations sont en cours », indique à L’Express une source proche de l’enquête.
Une autre source relate que le projet contre le chef de l’État était encore « imprécis et mal défini à ce stade ». « Un projet pas forcément abouti », souligne un interlocuteur à L’Express. « Le but de l’interpellation était de vérifier le degré de préparation [de ces individus] ». Une enquête préliminaire est ouverte à Paris pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.
Sur une telle base, on peut faire arrêter et condamner deux personnes qui se sont dites par email que X ou Y « mérite de mourir ». N’importe qui peut faire de l’explosif avec des tas de produits du grand commerce, il suffit de procéder à une perquisition, de dénicher un ou deux trucs chimiques et c’est réglé. Vous pouvez leur prêter tous les projets terroristes du monde.
Ce genre d’accusation n’a aucune espèce de valeur, du moins dans l’absolu, mais pour les magistrats ça suffit.
En revanche, nous avons sur les bras des centaines de blessés graves issus du mouvement des Gilets Jaunes qui ont subi la plus violente vague de terrorisme étatique en France depuis plus d’un demi siècle.
Pratiquement aucun des flics impliqués n’a encore rendu de compte.
Cette rumeur d’attentat est un leurre pour victimiser la police politique, mais ça ne tient pas la route.