Capitaine Harlock
Démocratie Participative
16 novembre 2017
Thermostat 8.
Presque six ans se sont écoulés, mais le sujet reste éminemment sensible. Wissam El-Yamni est décédé le 9 janvier 2012, au CHU, neuf jours après son interpellation mouvementée dans le quartier clermontois de La Gauthière. L’enquête ouverte suite à la mort du trentenaire est toujours en cours.
« Interpellation mouvementée ».
Un petit rappel du contexte :
Wissam El-Yamni, 30 ans, était sous l’emprise de l’alcool, du cannabis et de la cocaïne lors de son interpellation dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, près d’un centre commercial du quartier de la Gauthière. Selon les forces de l’ordre, il était très excité, et s’en est pris aux policiers, lançant des projectiles sur leur véhicule. Après une course-poursuite, il a été plaqué au sol, menotté puis conduit au commissariat. Il est tombé dans le coma après un malaise cardiaque durant son transport. Il n’avait pas d’antécédents médicaux. Il présentait des fractures et des lésions au cou lors de l’arrivée des secours.
Un bougnoule ultra camé et défoncé au whisky a fait le mariole devant des flics. C’est une version on ne peut plus suspecte. Jamais les bougnoules n’ont d’implication dans des émeutes raciales.
Jamais.
C’est donc si vrai que les politiciens locaux ont décidé de rendre hommage au crouille tombé au champ d’honneur.
Dans ce contexte de tensions persistantes, et alors que l’information judiciaire se prolonge, les proches de Wissam El-Yamni ont souhaité planter un arbre et inaugurer une stèle commémorative en signe d’hommage. La cérémonie dite « de recueillement » est prévue samedi, en début d’après-midi, dans l’enceinte du jardin Lecoq.
Le texte n’évoque pas – plus ? – une quelconque stèle. Celle-ci était pourtant bel et bien prévue, comme nous l’ont confirmé plusieurs sources. Olivier Bianchi ne dit rien non plus de son éventuelle présence dans les allées du jardin Lecoq, après-demain. Pour les organisateurs, sa participation semblait jusque-là acquise, de même que celle du consul général du Maroc à Lyon. De nombreux autres élus ont d’ailleurs été conviés.
« Le consul général du Maroc ». Il ne manque plus que Mohamed VI.
Voici la lettre du fameux maire, avec tout ce qu’il faut de soumission devant le crime arabe.
Suite aux articles de presse concernant Wissam El Yamni, trouvez ici ma réponse. pic.twitter.com/zkJ3yRrKH4
— Olivier BIANCHI (@olivierbianchi1) 15 novembre 2017
Dans ce contexte difficile, nous contribuerons à l’apaisement grâce à notre « Hymne aux violences policières » qui deviendra obligatoire dans tous les bons commissariats.