Captain Harlock
Démocratie Participative
07 Mai 2020
Bienvenue dans le manège de la 4ème dimension où rien n’a de sens.
Deux policiers ont été condamnés mercredi en comparution immédiate à Marseille à quatre ans et à 18 mois de prison pour l’arrestation illégale d’un jeune réfugié afghan, abandonné 30 km plus loin dans un terrain vague où il affirme avoir été frappé.
Ils ont été incarcérés après le prononcé de cette condamnation pour enlèvement et séquestration, faux et violences volontaires.
Le troisième membre de cet équipage de la CRS autoroutière, une jeune femme, adjointe de sécurité, a écopé d’un an de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Marseille.
« Le tribunal est parfaitement assuré de la loyauté, de la compétence, du dévouement de la police, nous lui faisons confiance […] mais la contrepartie, c’est que cela ne peut pas souffrir de dérogations et de commissions d’infractions », a déclaré la présidente Céline Ballérini.
Des caméras de vidéosurveillance avaient filmé l’interpellation musclée de Jamshed, un Afghan de 27 ans, porteur d’un titre de séjour, le 12 avril sur le Vieux-Port de Marseille.
Les policiers, qui intervenaient dans le cadre du contrôle du confinement, le soupçonnaient d’avoir craché sur deux passants qui lui auraient refusé une cigarette. Il avait été projeté contre le véhicule de police après une clé de bras, puis placé à l’intérieur.
Selon l’adjointe de sécurité qui a procédé au menottage, le chef de bord, le brigadier Michel Provenzano, 46 ans, « s’est énervé à partir de là ». Les fonctionnaires évoquent des doigts d’honneur et des invectives.
« La première grosse erreur, c’est qu’on aurait dû laisser tomber et le laisser repartir mais on a décidé qu’il ne fallait pas qu’il reste là », a reconnu le conducteur, Mathieu Coelho.
Devant le tribunal correctionnel où ils comparaissaient à l’issue de leur garde à vue dans les locaux de l’Inspection générale de la police nationale, les policiers ont reconnu les faits, soulignant qu’en raison de la crise sanitaire, ils se seraient « fait rire au nez » s’ils avaient transporté le jeune homme devant un officier de police judiciaire pour outrage.
« J’ai pété un câble, on a fait une énorme boulette », a reconnu Michel Provenzano : « On avait ce gars sur les bras, on ne savait pas quoi en faire ».
Le jeune homme avait ensuite été transporté sur un terrain isolé à Châteauneuf-les-Martigues, à une trentaine de kilomètres de Marseille. Sur place, Michel Provenzano dépose dans le vide-poche ses lunettes de soleil et son arme de service « pour ne pas faire de conneries », a-t-il déclaré au tribunal. Derrière une butte, le jeune Afghan aurait alors reçu « un coup de poing ou une gifle », selon l’adjointe de sécurité, mais ces violences sont contestées par ses deux collègues.
Une fois Jamshed abandonné, Michel Provenzano lâchera : « Ça fait du bien, ça soulage », toujours selon l’adjointe de sécurité. Les deux hommes prennent alors la décision de rédiger un faux procès-verbal indiquant avoir laissé le jeune réfugié à l’Hôtel de police.
La peine de quatre ans de prison, à l’encontre de Michel Provenzano, est supérieure aux trois ans requis par la procureure Virginie Tavanti selon laquelle ces policiers « n’ont pas été dignes de leur uniforme ». La peine de 18 mois de prison ferme infligée à son collègue Mathieu Coelho est quant à elle conforme aux réquisitions.
Les trois policiers se sont excusés auprès de la victime, à l’audience.
Me Nicolas Berthier, défenseur de Michel Provenzano, avait évoqué un « quasi-suicide professionnel », appelant le tribunal à « ne pas réduire ce policier à 33 minutes de folie, hors cadre, après 20 ans passés dans les CRS sans aucun incident ».
Quatre ans de prison pour avoir laissé quelque part un migrant afghan.
Il va sans dire que les juges rouges n’ont jamais jugé utile de faire preuve d’autant de zèle lorsqu’il s’agissait de mutiler des Gilets Jaunes ayant le mauvais goût d’être de race blanche.
L’Etat Français est désormais l’instrument aveugle de psychopathes communistes qui entendent faire prévaloir le triomphe du pathos dysgénique en France.
Il faut partir du principe que tout ce qui revêt un caractère officiel est le rouage et le suppôt de cette folie fanatique.
Cette république doit être détruite, peu importe comment.