La rédaction
Démocratie Participative
22 janvier 2024
Je viens d’apprendre que l’on dépèce les cadavres des Français pour sauver les métèques des quatre coins du globe qui se passent le mot pour venir se faire rafistoler en France.
Le Point :
Ancien bâtonnier de l’ordre du barreau de Brest, Yann Pailler est âgé de 62 ans. Il est atteint de polykystose rénale, une maladie héréditaire qui dégrade les reins. « Il n’y a pas de traitement, explique-t-il, seulement des médicaments qui retardent la marche vers l’insuffisance rénale grave. » Arrivé à ce stade, le patient doit supporter la dialyse. « Trois fois huit heures par semaine pour nettoyer le sang, résume l’avocat. On est mal la veille, parce qu’on s’empoisonne à petit feu, et on est fatigué le lendemain, parce que le traitement est éprouvant. Bref, ça ne va pas six jours sur sept. Et, en plus, on coûte une fortune à la Sécu ! »
Comptez jusqu’à 80 000 euros à l’année, pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie. La seule alternative est une greffe de rein, comme celle dont Yann Pailler a bénéficié, alors qu’il avait 46 ans, en 2006. « J’étais en dialyse depuis trois mois seulement. Certains attendent des années un greffon compatible. J’ai eu énormément de chance. »
Un rein greffé « dure » quinze à vingt ans. L’avocat aura donc besoin bientôt d’une nouvelle greffe. Il sait que son nom ne sera plus aussi haut sur la liste d’attente. Quel est son rang exact ? Mystère. « Personne ne me le dit, et, si je posais la question, je serais éconduit. » La liste est confidentielle, et les critères, sans être secrets, sont délibérément maintenus dans le flou. Le risque de mort imminente, la jeunesse et les enfants à charge comptent. La domiciliation également, car tous les coins de France ne sont pas logés à la même enseigne. L’attribution d’un organe se fait au plus près du prélèvement, pour réduire au minimum la distance que parcourra le greffon. Chaque heure compte.
Dans le Grand Ouest, les listes ne sont pas trop longues, car le taux d’opposition des familles au prélèvement y atteint son minimum : en moyenne, 21 % de refus dans les Pays de la Loire en 2021, contre 37 % au plan national, avec une pointe à 44 % en Île-de-France.
La nationalité n’est pas un critère, mais elle est devenue un problème. L’hebdomadaire Marianne a rendu public en août 2023 un courrier de la Société francophone de transplantation datant de 2018. « Depuis quelques années, écrivent les auteurs, nous constatons l’afflux de patients réfugiés (Ukraine, Géorgie, Albanie, etc.) qui, amenés par des passeurs, arrivent dans nos services d’urgence en situation souvent très précaire, nécessitant des séances de dialyse immédiates et désirant rapidement s’inscrire sur nos listes de transplantation. » Contactée, la SFP ne s’exprime pas. Depuis sa fenêtre brestoise, Yann Pailler confirme. « Je croise beaucoup d’étrangers au service de néphrologie de l’hôpital de la Cavale-Blanche. »
Autrice d’un rapport sur le coût des soins dispensés aux étrangers en situation irrégulière, remis à l’Assemblée nationale en mai 2023, la députée LR Véronique Louwagie a constaté que « les étrangers, qui représentent 7 % de la population résidente, bénéficient de 14 % des greffons depuis 2015 ». Ils sont pris en charge à 100 %. D’où viennent-ils ? « Je demande à le savoir depuis plusieurs années, mais on m’oppose la confidentialité des données personnelles », déplore la députée.
Dans leur rapport sur l’Aide médicale de l’État (qui permet aux étrangers en situation irrégulière d’accéder aux soins), publié en décembre 2023, l’ancien ministre Claude Évin et le conseiller d’État honoraire Patrick Stefanini donnent quelques chiffres. En 2022, 20 étrangers en situation irrégulière ont bénéficié d’une greffe de rein, pour 3 182 greffes sur des résidents en situation régulière. C’est peu. La situation est plus critique pour les dialyses. Le nombre de séances dispensées en urgence à des étrangers en situation irrégulière a augmenté de 149 % entre 2019 et 2022, alors qu’il est stable par ailleurs.
Pascal Févotte, président de l’association de patients France Rein Lorraine, a une idée de ce qui se cache derrière cette statistique : « Nous avons eu le cas d’un Albanais qui avait besoin d’un rein. Dans son pays, c’était 50 000 euros. Il ne les avait pas. Il a demandé à son médecin ce qu’il pouvait faire. Celui-ci lui a répondu qu’il avait le choix entre mourir dans la semaine et aller en France. Il a pris sa voiture, il a roulé quatre jours, et il est arrivé dans un état grave à l’hôpital de Metz, où il a été immédiatement dialysé. » Ses espoirs de greffe de rein sont ténus. Dans la région, poursuit Pascal Févotte, « il faut compter trois ans d’attente en moyenne pour les patients du groupe sanguin O ». En attendant, il restera sous dialyse, ce qui risque de coûter plus cher qu’une greffe, en définitive, à l’Assurance maladie.
La question des étrangers en situation irrégulière n’en est sûrement pas la seule cause, mais, dans la fonction publique hospitalière, le vote en faveur de Marine Le Pen a progressé de 15 points au second tour entre les présidentielles de 2017 et de 2022.
« C’est une réalité, il y a des organisations mafieuses qui déposent des migrants malades » dans les hôpitaux français, affirmait le docteur A. T. en janvier 2020 lors d’un café éthique rapporté par la Revue de bioéthique de Nouvelle-Aquitaine. Notre pays est très accueillant. Lorsqu’un migrant arrive en Allemagne avec une insuffisance chronique terminale rénale, il n’est pris en charge en dialyse que quinze jours. Au bout de ces quinze jours, selon le praticien, « ces patients sont reconduits à la frontière. Nos collègues de Strasbourg nous racontent régulièrement que leur centre de dialyse est saturé de ressortissants des pays de l’Est, déposés à la frontière française par nos collègues allemands… »
Lors du même café éthique, le docteur A. T. résumait le dilemme des soignants en prenant l’exemple d’un Géorgien en situation irrégulière greffé. Version rose, il s’insère. Version « very bad trip », explique-t-il, il disparaît. Il ne prendra pas régulièrement ses immunosuppresseurs, la greffe tournera au désastre. « Ce patient a bénéficié d’un greffon qui aurait pu être mis à un père de famille, lequel, au lieu d’emmener ses enfants à l’école, doit continuer à aller en dialyse », conclut A. T.
En 2008, la Société internationale de transplantation (TTS) et la Société internationale de néphrologie (ISN) ont organisé un sommet à Istanbul, qui a débouché sur une déclaration approuvée par 135 sociétés savantes. Les professionnels s’engageaient à lutter contre le « tourisme de transplantation », qui consiste à se rendre à l’étranger pour trouver des organes. Dans l’esprit des rédacteurs, il s’agissait de dénoncer la prédation de riches patients occidentaux sur des donneurs pauvres. Quinze ans plus tard, explique un consultant, « la déclaration d’Istanbul prend un sens inattendu. Le tourisme de transplantation concerne la France, mais pas en tant que pays prédateur, en tant que pays victime ! »
Il y a un pays prédateur dont on parle trop peu.
Bizarrement, ça ne fait pas une ligne dans la presse.
« L’Agence nationale de la biomédecine traite le problème les yeux grands fermés, considère Nicolas Pouvreau-Monti, cofondateur de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie, groupe de réflexion créé en 2020. Des réseaux vendent aux patients étrangers la liste des hôpitaux français qui font tel type de greffe et dans quel délai. À force d’angélisme, on va tarir les dons. »
En définitive, en effet, ce sont sur les donneurs que tout repose. L’intérêt bien compris de la médecine française pourrait être de mettre son expertise reconnue en matière de greffe au service de patients étrangers. « Cela se fait déjà, souligne Nicolas Pouvreau-Monti. Des Algériens viennent se faire greffer en France, à leur charge, avec leur donneur. » Celui-ci doit être compatible avec le receveur. Or, en la matière, l’origine ethnique compte beaucoup. Un Congolais qui vient en France dans l’espoir d’une greffe pose un défi financier, éthique mais aussi médical.
« Chaque malade possède son propre profil immunologique, déterminé en partie par ses origines géographiques », écrit l’Agence nationale de la biomédecine dans un communiqué du 7 septembre 2023 relatif à la greffe de moelle osseuse, une des plus exigeantes qui soient en termes de compatibilité entre le donneur et le receveur. « Il est donc essentiel que le registre reflète les diversités des origines telles qu’elles existent en France et dans le monde pour améliorer les chances de trouver un donneur pour chaque malade. » Il existe plus de 350 antigènes à la surface des globules rouges, qui conditionnent la réussite d’une greffe. Leur fréquence varie selon les ethnies. Contactée, l’Agence refuse de dire lesquelles sont sous-représentées parmi les donneurs…
N’importe quoi, les races n’existent pas. C’est une construction sociale.
Tout porte à croire qu’elles sont issues du Maghreb, du Proche-Orient et tout particulièrement de l’Afrique subsaharienne, où les tabous culturels (et non religieux) entourant la mort sont si forts que les familles s’opposent aux prélèvements d’organes. Au Burkina Faso, relevait la jeune médecin Linéa Ouédraogo dans une thèse soutenue en avril 2022, les dons d’organes sont inexistants. Le blocage est tel que les étudiants en chirurgie pratiquent leurs premières incisions sur des patients vivants, faute de corps pour se former.
En France, c’est en Seine-Saint-Denis, département qui compte le plus de résidents d’origine étrangère, que le taux de refus de prélèvements d’organes après décès atteint un record : 60 % des familles disent non. Les équipes médicales « se sont évidemment interrogées sur le poids de la dimension culturelle », écrivait Le Parisien le 22 juin 2021, à l’occasion de la Journée nationale du don d’organes. Comble de malheur, c’est en Afrique subsaharienne que la diversité génétique est à son maximum, ce qui complique encore la recherche d’un donneur compatible… En 2022, les autorités sanitaires belges ont regardé en face ce qui constitue, une fois n’est pas coutume, une inégalité ethnique indéniable. Elles ont appelé les personnes « d’origine turque, d’Afrique du Nord ou d’Afrique centrale » à donner des cellules souches. Qui aura le même courage en France ?
Aucune idée. Pas mon problème.
En revanche, se faire voler ses organes pour retaper un voleur de poules géorgien, ça me chiffonne.
C’est vraiment extraordinaire ce que l’on peut faire à du bétail aryen une fois qu’il est pris en mains par les juifs. Cette espèce semble pouvoir tout endurer sans jamais froncer un sourcil.
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