Capitaine Harlock
Démocratie Participative
06 avril 2018
Ces juifs peuvent manifester à Paris parce que les musulmans ont tendance à ne pas toujours obéir, mais au Canada, ils estiment avoir de la marge de manoeuvre.
L’esquiveur de four Marvin Rotrand a fait savoir toute l’urgence qu’il y avait à faire de la police de Montréal un ramassis cosmopolite fondamentalement érigée contre les Blancs, musulmans en tête.
Le conseiller municipal Marvin Rotrand demande à la police de Montréal d’autoriser ses agents à porter des signes religieux comme le hijab ou le turban sikh, comme c’est déjà le cas dans plusieurs autres corps policiers du Canada – une réflexion « dans l’air du temps », admet la mairesse, Valérie Plante.
Le chef de Coalition Montréal a écrit le 30 janvier dernier à la responsable de la sécurité publique au comité exécutif, Nathalie Goulet, pour avoir son avis sur les règles en vigueur au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) en ce qui concerne cette question.
En entrevue à ICI RDI, mardi matin, M. Rotrand a expliqué sa démarche en donnant l’exemple de la GRC, mais aussi des corps policiers de Toronto, de Vancouver, de Calgary, d’Edmonton, de Mississauga et de la municipalité régionale de Peel, qui permettent tous le port du hijab et du turban sikh.
Il cite aussi la police de New York, qui permet depuis décembre 2016 à ses policiers de porter le turban et qui compterait aujourd’hui quelque 100 policiers sikhs dans ses rangs.
« La question qu’il faut se poser, c’est : est-ce que le port du turban et du hijab approuvé [peut] mettre le policier [ou] le public en danger? La réponse, ailleurs, c’est : pas du tout », observe M. Rotrand.
Regardez-moi cette face d’assassin d’enfants chrétiens.