Heinrich
Démocratie Participative
06 avril 2018
Quelle formidable expérience sociale en temps réel.
Un migrant, accueilli au Centre d’accueil et d’orientation de Caen (Calvados), n’y séjourne que rarement, ce que lui reproche la directrice. A la suite d’une altercation, il la menacera de mort.
Le mardi 27 mars 2018, la directrice du Centre d’Accueil et d’Orientation (CAO) de Caen (Calvados) reproche à Maroof Mohammad Mayar, Afghan de 22 ans, de ne passer que deux soirs par semaine au centre. « Vous prenez la place de quelqu’un qui en a besoin. »
« Meu-meu-meuh j’aimerais en loger un de plus, mais je peux pas à cause de toi Maroof ».
Le jeune homme, qui s’est déjà fait exclure du CAO de Creully (Calvados) lui assure que c’est la dernière fois qu’il se rend à Paris. « Je le jure sur le Coran », affirme-t-il en anglais. Il s’éloigne et croît entendre la directrice dire : « Le Coran, je m’en fous. » Revenant sur ses pas, il s’en prend au collègue de la directrice. Puis, lance à la directrice : « Tu n’es qu’une mécréante, je vais te tuer et marquer « Nadia » avec ton sang. » Une porte est dégondée lors de son interpellation.
En comparution immédiate le jeudi 29 mars 2018 au tribunal correctionnel de Caen, le jeune homme répond de menace de mort. L’enquête détermine que sa demande d’asile était un faux et qu’il n’aurait pas dû recevoir de sommes allouées aux vrais demandeurs d’asile.
Parce qu’en France, il faut menacer de devenir un djihadiste pour que l’on commence à se demander qui est effectivement le bougnoule concerné.
Par interprète interposé, il explique qu’il n’a menacé personne, mais voulait se suicider si on l’excluait du CAO. « C’est avec mon sang que je voulais écrire Nadia. » Son avocat appelle à ne pas se laisser gagner par l’ambiance due aux derniers actes terroristes en France. Le jeune homme est primodélinquant.
Il écope de six mois de prison ferme avec mandat de dépôt.
Ah ben ça va alors, dans six mois, ce sera un homme nouveau, prêt à apporter sa contribution au programme robotique français.